Renault chez Artcurial : l’éloge de la rareté
Le vendredi, c’est le jour où les routes (de nuit) de l’automobile et de la culture se croisent ou convergent.

Vous avez toujours rêvé de piloter une Formule 1 ou d’installer un concept car dans votre salon ? Ce sera dans quelques jours un désir facile à satisfaire. Il vous suffira de vous rendre à Flins, à l’ouest de la capitale, le 7 décembre prochain. Ce jour-là, la maison Artcurial mettra en vente 180 lots provenant de la collection Renault. On pourra les admirer (et les choisir) sur place du jeudi 4 au samedi 6 précédant la dispersion.
Tardive mais formidable décision : le constructeur français va ouvrir au public en 2027 un musée sur l’un de ses sites industriels chargés d’histoire : l’usine de Flins-sur-Seine inaugurée en 1952. Au préalable, les responsables du patrimoine de la marque s’attachent à sélectionner les pièces les plus significatives qui seront exposées.

Au cours des dernières décennies, Renault a accumulé un nombre impressionnant d’automobiles illustrant une histoire dont les origines remontent à 1898 : voitures de série, modèles de compétition, de toutes les catégories sportives, ainsi que concept cars et prototypes.
Cette accumulation comprenant beaucoup de doublons, Renault a confié à Artcurial la vente de nombreuses automobiles exceptionnelles conservées dans ses réserves.
Il est rarissime qu’un constructeur donne ainsi au grand public la possibilité d’acquérir des bolides ou des concept cars qu’il entretenait depuis des lustres dans les meilleures conditions.

On a rarement vu mis à l’encan autant de Formule 1 (une douzaine !) ? Outre celles portant le losange, on pourra aussi acquérir les Williams, Lotus, Benetton ou Tyrrell motorisées par Renault.
À côté des automobiles, agrémentées pour la plupart d’un superbe pedigree, on découvrira des maquettes à échelle réduite réalisées par le département du design.

De nombreux objets racontant l’histoire de l’entreprise seront également disponibles à l’image de la superbe maquette d’un auto-rail panoramique ou encore d’un Liberty-Ship, un des cargos qui transportaient les Dauphine vers l’Amérique du Nord à l’époque ou la gracieuse petite française séduisait le public étasunien.














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