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Renault présente un plan d'économies mais ne dévoile pas l'avenir de sa gamme

Dans Economie / Politique / Industrie

Florent Ferrière , mis à jour

La marque a dévoilé sa nouvelle feuille de route, avec d'importantes mesures d'économie. Une usine fermera en France, près de 15 000 emplois seront supprimés dans le monde. Mais pour l'avenir de la gamme, il faudra attendre l'arrivée du nouveau directeur général Luca de Meo pour en savoir plus. Retrouvez le live des annonces.

Renault présente un plan d'économies mais ne dévoile pas l'avenir de sa gamme

Ce qu'il faut retenir

Clotilde Delbos, directrice générale par intérim, a vite cadré les choses : aujourd'hui, il était question de la présentation d'un plan de réduction des coûts et de restructuration. Le Losange veut baisser ses coûts fixes de plus de deux milliards d'euros en trois ans.

Près de 15 000 emplois seront supprimés dans le monde, dont 4 600 en France. Jean-Dominique Senard, président du groupe, n'a confirmé qu'une seule fermeture d'usine en France, celle de Choisy-Le-Roi, dont les activités vont être transférées à Flins. Une réflexion va être menée pour l'avenir du site Alpine de Dieppe.

L'évolution de l'outil industriel se fera aussi avec les membres de l'Alliance. Ainsi, des modèles cousins pourront être produits ensemble. Mais il était trop tôt pour évoquer des changements du genre.

La déception vient de la quasi-absence d'infos sur l'avenir des gammes. Clotilde Delbos et Jean-Dominique Senard n'ont pas confirmé l'arrêt de modèles. Côté nouveautés, on sait juste que 22 lancements sont dans les cartons. Clotilde Delbos a quand même indiqué que les économies passeront par un ménage dans l'offre moteurs et carrosseries. Elle a aussi acté la fin du pick-up Alaskan en Europe. L'avenir d'Alpine est à l'étude.

Cela aurait quand même été judicieux de glisser un teaser, une annonce sur un modèle dévoilé prochainement... En fait, pour la stratégie produits, Renault attend logiquement l'arrivée de son nouveau directeur général, Luca de Meo, en poste le 1er juillet.

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Le live des annonces

10h50 - La présentation de l'évolution stratégique du groupe par Luca de Meo ne se fera pas avant fin 2020. Luca de Meo sera en poste le 1er juillet. Clotilde Delbos sera DG adjoint et restera directrice financière.

10h45 - Concernant la participation à l'Airbus des batteries, Jean-Dominique Senard souligne que l'investissement de Renault a du sens s'il sert à développer des technologies futures, notamment la batterie solide.

10h40 - Clotilde Delbos acte la fin du pick-up Alaskan "pour des questions d'émissions". Surtout, celui-ci était produit par Nissan en Espagne, mais Nissan va fermer cette usine. Ce qui n'a pas une grave incidence pour le Losange, vu les faibles volumes de ventes du modèle.

Concernant les évolutions des sites de production, pas de précision. Clotilde Delbos ne souhaite pas donner suite aux rumeurs d'une production du Captur en Angleterre avec le Nissan Juke. Mais des annonces seront faites au fur et à mesure des prises de décision. Renault ne fermera pas d'usine en Espagne.

10h39 - Parmi les économies : "Réduire de 25 % le nombre de composants qui rentrent dans l'usine avant de produire un modèle".

10h33 - Le partenariat avec Daimler va être relancé. "Les discussions sont incroyablement positives". Des annonces sont attendues dans quelques mois. 

10h30 - Jean-Dominique Senard se veut plutôt optimiste. On sent que la question de la survie du Losange lui semble exagérée ! "Il faut rester serein, optimiste et positif".

10h29 - Jean-Dominique Senard indique que la capacité de production d'un million de véhicules en France, mais la marque en produit 650 000. Une réflexion est donc menée pour ajuster la production dans l'Hexagone, notamment en prenant en compte des modèles de l'Alliance qui peuvent être assemblés chez nous. Le site de Cléon va assembler un nouveau moteur électrique 100 kW à la base prévu pour l'Asie.

10h25 - Les éléments pour obtenir le prêt garanti par l'Etat, de cinq milliards d'euros, "sont prêts" selon Jean-Dominique Senard. La signature "ne devrait pas tarder".

10h21 - Une des évolutions de l'Alliance va être d'aligner les plans produits, pour que les renouvellements se fassent en même temps, avec une marque qui gère le développement de la base et partage avec les autres marques. Le but est aussi de partager les usines par modèles cousins. "Mais ce ne sera pas des rebadgages" selon Clotilde Delbos.

10h20 - Clotilde Delbos indique qu'il n'est pas question pour Renault de se retirer de la Formule 1.

10h19 - Renault ne souhaite pas confirmer l'arrêt de modèles. Là encore, ce sera à Luca de Meo de faire des annonces.

10h16 - Quel avenir pour Alpine ? Pour Jean-Dominique Senard, "c'est une marque magnifique, nous devons nous pencher avec beaucoup de sérieux sur son avenir. Comprendre comment cette marque s'intègre dans le groupe, comment lui donner toute sa valeur".

Le président souligne que Dieppe ne produit pas assez de véhicules pour assurer son avenir. Une réflexion va être menée. "Le statu quo ne paraît pas raisonnable". L'avenir de l'A110 semble bien incertain !

10h12 - "Priorité à la profitabilité". Il n'est donc plus question de faire une course aux volumes. "Nous visons une performance durable, saine et responsable". Clotilde Delbos indique qu'il est aujourd'hui uniquement question du plan d'économie, seul objectif chiffré.

Pour la stratégie et la vision du groupe, elle donne rendez-vous plus tard avec l'arrivée du nouveau directeur général Luca de Meo. Nous voilà un peu déçus, on pensait que Renault donnerait des précisions sur ses futurs lancements.

10h10 - "Moins de diversité, plus d'efficacité". Renault va donc faire du ménage dans les versions, les moteurs, les plates-formes… Mais le planning des nouveautés sera chargé : "22 lancements prévus sur les prochaines années".

10h07 - Sans le nommer, Clotilde Delbos tacle la précédente stratégie de Carlos Ghosn, qui avait mené à une course aux volumes. "Nous en payons le prix". Les objectifs fixés par Ghosn, à savoir cinq millions de ventes en 2022, ne sont pas atteignables. Mais ils ont fait exploser les coûts. 

10h06 - Clotilde Delbos, directrice générale par intérim, prend la parole. Elle souligne que le plan présenté reste un projet et va faire l'objet de discussions.

10h04 - Jean-Dominique Senard balaie les rumeurs des derniers jours : "Nous ne fermerons qu'un seul site". Seul le site de Choisy-Le-Roi sera fermé en France d'ici 2022.

10h02 - Jean-Dominique Sénard, président du Groupe Renault, prend la parole : "J'ai la conviction que nous prenons les bonnes décisions". Six mois de travail ont été nécessaires pour élaborer le plan d'économie. "C'est notre responsabilité de prendre des mesures difficiles". 

Le contexte

Cette fois, nous y sommes. Promis depuis plusieurs mois, le nouveau plan stratégique de Renault est présenté ce 29 mai par Jean-Dominique Senard, président du Losange, et Clotilde Delbos, directrice générale par intérim (photo). Le constructeur n'a donc pas attendu l'arrivée de son futur DG, Luca de Meo, qui entrera en fonction en juillet.

Il y avait urgence, la marque ayant vu ses ventes baisser ces dernières années et ayant enregistré sa première perte en dix ans l'année dernière, avec un résultat net à - 141 millions d'euros contre + 3,3 milliards d'euros en 2018. Comme son allié Nissan, Renault devait subir un traitement de choc.

Le plan stratégique va donc comprendre des mesures fortes pour que le Losange retrouve au plus vite la santé. L'objectif est une réduction des coûts fixes de plus de deux milliards d'euros sur trois ans.

Le Losange compte aussi tourner la page d'une période très orageuse, avec l'enchaînement de la chute de Ghosn, la fusion ratée avec Fiat, le départ houleux du DG Thierry Bolloré. Sans oublier maintenant les effets de la crise du Covid-19.

Le plan d'économies dévoilé

En amont de sa conférence de presse, Renault a dévoilé les grandes lignes de son plan d'économies par communiqué.

- Réduction des coûts fixes de plus de deux milliards d'euros sur trois ans.

- 4 600 postes supprimés en France, 10 000 autres dans le monde.

- La France va se spécialiser dans les électriques et les utilitaires.

- Une fermeture d'usine, Choisy-le-Roi. Mais Dieppe est menacée.

- Plus de synergies et développements communs avec Nissan et Mitsubishi.

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