Les prévisions en France ne laissent aucun doute sur la certitude de Toyota que le Rav4 s'écoulera en très grande majorité en version hybride, puisque sur le minimum de 10 000 immatriculations prévues en 2016 (soit une augmentation ambitieuse de 50 % par rapport à 2015 !), elle devrait en représenter 70 %, contre 27 % pour le diesel et 3 % pour l'essence. Et ce ne serait pas étonnant. Le Rav4 de quatrième génération est certes un modèle bien né, sans réelles faiblesses à part la trop grande souplesse de ses suspensions, et qui s'est sans doute bonifié avec ce restylage et l'adoption du nouveau D-4D de 143 ch. Mais c'est l'arrivée de cette mécanique hybride, avec tout le savoir-faire du constructeur dans le domaine, qui lui offre finalement une véritable longueur d'avance, mariant les performances de l'essence et l'économie du diesel et faisant de lui un cas unique dans la catégorie des SUV compacts généralistes, pourtant extrêmement fournie.