Qualités :

plaisir de conduite fabuleux, caractère du V8 et performances, comportement plaisant, direction et freinage à la hauteur, ergonomie et confort très corrects, équipement, look ravageur.

Défauts :

mode manuel de la boîte auto peu sportif, bruits sur coupé T-Top (turbulences à découvert avec toit enlevé), sifflements (toit en place), quelques détails de finition, éclairage en feux de croisement insuffisant, garde au sol un peu juste, diamètre de braquage médiocre, réseau de maintenance peu étoffé.

La Corvette symbolise depuis 1953 "la" sportive américaine. Succédant à la C4, qui a perduré de 1984 à 1996 (358 000 unités produites, dont 6 939 ZR1), la Corvette de 5e génération garde l'esprit de la lignée (carrosserie en fibres de verre, ressort à lame transversale, etc.), tout en étant 100 % nouvelle ou presque.

Du small block de la LT1, apparu en 1992, on passe au LS1 tout neuf et tout alliage. S'il conserve un arbre à cames central et seulement deux soupapes par cylindre – qui nous paraissent, à nous européens, complètement rétrogrades –, le reste se montre parfaitement à la page. Et le résultat, bluffant : la réponse à l'accélérateur est immédiate à tous les régimes et le moteur, qui respire mieux que le LT1, accepte de monter à 6 200 tr/mn (contre 5 800 tours), contre 7 600 tours au "petit" moteur de la M3, plus proche de notre conception d'un moteur de compétition. Différence de philosophie.