Pas de surprise côté moteur puisqu’il s’agit des motorisations utilisées dans l’ensemble du groupe VW. Pour le Combi, 5 motorisations sont disponibles : deux diesel (1.9 TDI 105 et 2.0 TDI 140) et 3 essence (1.6 102 ch ; 1.6 FSI 115 ch et 2.0 FSI 150 ch). Une répartition surprenante quand on sait que la carburation diesel représente 98 % des ventes. Offrir 3 moteurs pour 2 % des ventes prévisionnelles constitue par conséquent une démarche étonnante.

Comme lors de la présentation de la berline, nous n’avons essayé que les deux moteurs diesels.

Essai - Skoda Octavia Combi : le break éco-pratique

La carrosserie Combi ne change rien au répondant des moteurs, la prise de poids se limitant à environ 40 kilos. Le 2.0 TDI est toujours aussi coupleux, puissant et sobre avec une vitesse maximale de 198 km/h et un peu moins de 10 secondes de 0 à 100 km/h. Des performances identiques à celles de la berline. Tout comme la consommation lors de notre essai comprise entre 7 et 8 litres.

L’entrée de gamme diesel est composée du 1.9 TDI 105 ch. Contre toute attente, c’est actuellement le moteur qui rencontre le plus beau succès auprès de la clientèle puisqu’il représente environ 70 % des ventes. Pour expliquer cet engouement, Skoda indique que les conducteurs du fait des mesures répressives de l’Etat préfèrent investir dans un équipement plus riche plutôt dans une motorisation plus puissante.

Ce choix est loin d’ailleurs d’être mauvais puisque le 1.9 TDI est très agréable. La différence avec le 2.0 TDI est flagrante notamment au niveau du couple et des reprises mais les performances restent très correctes : (192 km/h en pointe, près de 12 secondes sur le 0 à 100 km/h), le tout avec des consommations légèrement inférieures au 2.0 qui donne envie de titiller l’accélérateur. Dernier élément à prendre en compte le prix puisque l’écart de tarif est d’environ 2300 € suivant les finitions.