L'Alltrack offre un seul niveau d'équipement, calqué sur le médian Confortline des versions SW. Elle s'en distingue surtout par des possibilités d'options plus étendues, proche de celles disponibles pour la version haute Carat de la berline et du break. On en compte près d'une cinquantaine, y compris les packs.

 

Naturellement, la Passat Alltrack se différencie aussi de la Confortline par une panoplie de baroudeuse dont nous avons égrené les attributs extérieurs au début de cet essai. Et au-delà du programme de conduite tout-terrain de l'ESP commandé par la touche off-road près du levier de vitesses, de l'aide au démarrage en côte, du régulateur de vitesse en descente ou du châssis modifié, elle se distingue en outre par des équipements spécifiques comme le contrôle de pression des pneus, des seuils de porte en acier griffés « ALLTRACK », des sièges au revêtement tissu/alcantara (sur les flancs intérieurs), des inserts argent titane, un pédalier d’aspect aluminium et une climatisation automatique. D’autre part, on retrouve sur la Passat Alltrack un équipement de sécurité complet incluant le détecteur de fatigue qui lui vaut les cinq étoiles aux tests Euro-NCAP.

La dotation de série, un peu moins fournie que pour la Volvo XC70 D4 163 Momentum AWD, se situe entre celle de l'Audi A4 Allroad Ambiente et celle de la très chère Ambition Luxe. Elle est également comparable à celle de la Subaru Outback 2.0D Confort proposée à un tarif proche. Enfin, l'équipement est bien moins complet que celui proposé sur le Peugeot 508 RXH.

Le rapport qualité/prix/équipement n'est guère meilleur que celui de la Passat SW, tout juste dans la moyenne parmi les constructeurs généralistes.