En bref

Minispace diesel 90 ch

3,5 l/100 km en moyenne, 90 g de CO2/km

Gamme dCi à partir de 15 950 €

À moins de sortir d'une hibernation de plusieurs années, vous savez que le diesel n’a plus vraiment la cote dans nos villes. Dans le même temps, on constate qu'un nombre croissant de constructeurs font l’impasse sur les blocs gazole pour leurs gammes de citadines. Sans prétendre à l’exhaustivité, citons simplement Renault pour sa Twingo, VW pour sa Up, Peugeot pour sa 108, ou Nissan pour sa Micra.


Essai - Nissan Note : le diesel qui guérit du diesel

Le japonais n’en continue pas moins de proposer son autre citadine, la Note, avec le moteur 1.5 dCi bien connu chez Renault, Dacia, Nissan, et même Mercedes chez qui il anime notamment la Classe A. Sous le capot de la Note, il est disponible dans sa configuration 90 ch, une puissance amplement suffisante pour propulser cette auto légère (1 129 kg à vide) avec aisance, quel que soit le type de parcours envisagé. La mécanique se montre en effet souple en ville, tonique sur le réseau secondaire, et fait preuve d’une grande sobriété (moins de 5,5 l en usage courant). Hélas, ces bonnes dispositions routières se voient gâchées par un niveau d’agrément qui nous renvoie directement aux années 90. Cela commence à la mise en route, avec une piètre insonorisation au ralenti qui s’accompagne des vibrations remontant dans les pédales. Le concert de castagnettes se poursuit dans les phases d’accélération, pour ne se calmer qu’à vitesse stabilisée. Hélas, prennent alors le relais des bruits aérodynamique dans la zone des rétroviseurs, ce qui commence à faire beaucoup. Ainsi gréée, la Note constitue donc une excellente publicité…pour les versions essence, et notamment la motorisation 1.2 DIG-S 98 ch. Celle-ci coûte 500 € de moins à équipement égal, dispense un agrément de conduite supérieur (discrétion, vivacité) et fait preuve d’un appétit modéré. Elle annonce en effet 4,3 l de consommation moyenne (prévoir au moins 1 litre de plus dans la vraie vie), et ses 99 g de CO2/km lui valent une exemption de malus écolo.

Essai - Nissan Note : le diesel qui guérit du diesel

Une fois l’option diesel écartée, l’on peut s’intéresser aux qualités - nombreuses - de la Note. Ses dimensions réduites facilitent la vie au quotidien, tandis que son faible rayon de braquage lui permet de se faufiler et d’éviter tous les « pièges » agrémentant la conduite en ville. Au passage, mention bien à l’interface multimédia du système Nissan Connect, aussi rapide qu’intuitive. Si l’habitacle se voit desservi par une réalisation un peu à l’économie, avec des matériaux de qualité inégale, il se distingue par une bonne conception d’ensemble. Ainsi, même de grands gabarits se sentiront à leur aise à l’arrière, grâce à un espace aux jambes assez étonnant. Toutefois, si l’on veut équiper l’auto d’accoudoirs entre les sièges, de vitres arrière surteintées, du « karakuriboard » (système qui permet de compartimenter le coffre à bagages), et d’une banquette arrière coulissante faisant varier le volume de coffre de 295 à 411 litres, il faut soit opter pour le pack Family (400 €), soit s’orienter directement vers la finition haut de gamme Visia. L’on rappellera simplement que la banquette arrière coulissante était fournie d’office sur la Twingo en 1993.

Essai - Nissan Note : le diesel qui guérit du diesel
Essai - Nissan Note : le diesel qui guérit du diesel
Essai - Nissan Note : le diesel qui guérit du diesel