Sortie en 2012, la Toyota Auris vient d'être restylée et pour ne pas faire de jaloux, sa version break Touring Sports, en profite aussi. Esthétique, mécanique et équipements, tout a eu droit à une mise à jour pour lui permettre de rester dans la course.

En bref
Nouveaux moteurs essence 116T et diesel 112 D-4D
Toujours la seule compacte break hybride du marché
À partir de 21 100 €
Trois ans après la sortie de sa dernière génération la Toyota Auris, deuxième modèle le plus vendu de la marque derrière la Yaris, est toujours un succès dans l'Hexagone, s'écoulant largement mieux que la Ford Focus ou encore l'Opel Astra depuis le début de l'année. Mais le constructeur a souhaité transformer son essai et lance maintenant une version restylée, il y a quelques mois en version berline et maintenant en break, toujours baptisé étonnamment Touring Sports et qui représente un quart des ventes françaises. Les modifications esthétiques, principalement concentrées sur la face avant, sont subtiles mais se reconnaissent au premier coup d'œil avec des inserts noirs laqués élargissant visuellement le pare-chocs, de nouveaux phares à LED avec feux de jour à diode qui modernisent la ligne et un jonc chromé qui surligne la face avant. Le profil, toujours très dynamique et élancé, ne change pas et l'arrière a désormais des feux bicolores, eux aussi à LED. L'Auris n'était déjà pas vilaine, mais ce restylage lui va particulièrement bien, avec un rendu final plus fluide et épuré.
Malheureusement, on ne peut pas dire la même chose pour l'intérieur, loin de là. Certes, Toyota a fait quelques efforts pour moderniser l'ensemble, avec un nouveau combiné d'instrumentation hébergeant un écran couleur TFT 4,2 pouces. Certes, c'est toujours aussi bien assemblé et le choix des matériaux a fait un véritable bond en avant, montant d'un cran l'aspect qualitatif. Mais tout cela ne fait pas de miracle : la planche de bord garde cet aspect incroyablement massif et vertical dans le plus pur style d'une commode Louis XV et il reste quelques détails qui font très cheap comme cette horloge de micro-onde qui est toujours là ou des boutons méchamment rectangulaires devant le levier de changement de vitesses qui donnent l'impression d'avoir été ajoutés au dernier moment dans un dessin tout en rondeurs.

L'habitabilité est satisfaisante à l'avant comme à l'arrière avec des sièges et une banquette confortables et au bon maintien. Vient ensuite le volume de coffre, un paramètre important dans l'achat d'un break. Ce n'est toutefois pas un domaine où brille particulièrement la Toyota Auris Touring Sports : ses 530 litres en configuration 5 places et 1 658 litres une fois le dossier de la banquette arrière rabattu sont des bonnes valeurs absolues mais restent inférieures à ce qu'offre une Peugeot 308 SW, avec de 610 à 1 660 litres, ou une Honda Civic Tourer offrant de 624 à 1 668 litres.
Les motorisations de la Touring Sports sont reprises logiquement de la berline : l'antique 1,3 l 100 VVT-i atmosphérique et le 1,4 l 90 D-4D sont donc toujours de la partie. L'âge du premier est trahi par sa consommation, 5,5 l/100 km, et ses émissions, 130 g/km de CO2, mais le dernier a été profondément revu et annonce désormais 3,9 l/100 km et 89 g/km de CO2. Deux nouveaux moteurs sont ajoutés : un 1,2 l turbo de 116 ch et 185 Nm, qui annonce 4,8 l/100 km et 112 g, et le 1,6 l D-4D 112 ch issu d'une collaboration avec BMW et donné pour 4,2 l/100 km et 108 g/km. Comme trois Auris sur quatre étaient vendues en hybride avant son restylage et qu'il n'y a aucune raison que ça change puisque la Touring Sports demeure la seule des compactes breaks à utiliser une telle combinaison mécanique, elle est aussi reconduite. La recette est toujours la même depuis 2010 mais c'est de l'éprouvé et de l'efficace qui fonctionne toujours aujourd'hui, les consommations annoncées étant de 3,5 l pour des émissions de 81 g/km de CO2. La Prius utilise un tandem de moteurs identiques mais elle se montre plus gourmande (3,7 l/100 km et 89 g/km), avec un coffre moins grand (de 445 à 1 120 litres) et, à 28 300 €, est aussi sensiblement plus chère que l'Auris.
Puisqu'on parle des tarifs, la Toyota Auris Touring Sports démarre à 21 100 €, soit 1 100 € de plus que la berline, avec le 100 VVT-i en finition d'entrée de gamme Tendance, et monte jusqu'à 30 200 € en haut de gamme Executive avec le 112 D-4D, ce qui la place dans la moyenne de ce que fait la concurrence à motorisations et équipements proches. L'Hybride quant à elle s'échange contre un minimum de 24 950 €, mais le bonus de 2 000 € dont elle profite aujourd'hui passera à seulement 750 € au 1er janvier 2016.
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Par roc et gravillon
" mais le bonus de 2 000 € dont elle profite aujourd'hui passera à seulement 750 € au 1er janvier 2016."
Faites fissa les gars....9 jours 1/2 pour passer commande....
Par roc et gravillon
" et le caractère qu'elle donne à la mécanique incite à une conduite détendue extrêmement reposante."
Il est question de la transmission là.
Dans les faits, c'est pas faux.... mais on voit bien que l'essai n'a pas été mené sur un terrain autre qu'à peu près plat.
Et si l'usage et le plaisir d'une auto consiste à être en permanence à conduire avec une paire d'œufs sous les pieds, acceptez de réaliser de réelles économies en orientant vos choix vers des motorisations de disons 75 ch diesel qui donneront toute satisfaction.
Et un bilan conso très cohérent....pour beaucoup moins d'argent investi au départ.
Par Elfe10370
En réponse à roc et gravillon
" et le caractère qu'elle donne à la mécanique incite à une conduite détendue extrêmement reposante."
Il est question de la transmission là.
Dans les faits, c'est pas faux.... mais on voit bien que l'essai n'a pas été mené sur un terrain autre qu'à peu près plat.
Et si l'usage et le plaisir d'une auto consiste à être en permanence à conduire avec une paire d'œufs sous les pieds, acceptez de réaliser de réelles économies en orientant vos choix vers des motorisations de disons 75 ch diesel qui donneront toute satisfaction.
Et un bilan conso très cohérent....pour beaucoup moins d'argent investi au départ.
75 ch diesel pour faire de l'urbain ou du périurbain : tout compris !!!! Encore un qui n'a jamais goûté à l'hybride Toyota (ou un autre d'ailleurs) et qui adore avoir les mains grasses quand il fait le plein ...
Par jaweshfcgb
"Notre record durant l'essai aura été un spectaculaire 2,8 l/100 km mesuré à l'ordinateur de bord sur une quarantaine de kilomètres urbains et péri-urbains."
Le Pierre, c'est un peu le Némésis de François Chapus alias "godasses de plomb". Tellement relax qu'il arrive même à se satisfaire de l'infecte CVT.
Autrement concernant cette Auris, le restyling est réussi avec une proue enfin digne, la disparition de l'antenne de toit, et des feux qui se sont enfin décidés à rentrer de plein pied dans le 21e siècle. Mais dans l'absolu, il faut pas se mentir, c'est très trèèès laborieux...
La plastique, revenons-y, avec ce porte-à-faux arrière exécrablement intégré qui ne pourra jamais permettre à cette auto d'être qualifiée "d'élégante". Si encore cela se faisait au profit du volume de coffre mais même pas...
La planche de bord, malgré un effort louable, n'en reste pas moins ignoble. On a l'impression que Toy' a cherché à caser un piano à l'avant de son break. Inutile d'en rajouter une couche concernant l'horloge. Cependant, à noter que sur un Verso il est proprement impossible pour le passager de lire l'heure (...), il y a du progrès donc.
L'offre moteur est exaspérante. Bien évidemment qu'il n'est pas nécéssaire de foutre 250 canassons dans le bouzin, mais pour un truc censé être chargé ras la gueule, 140 ch ne m'auraient pas semblé être un luxe. Cette remarque valant également pour cette vétusté qu'est la CVT.
30 000 pépettes pour un diesel 110 ch ------> non
L'effet premium peut-être...
Si on ajoute le coup de canif donné dans le bonus des tutures hybrides, l'intérêt de cette proposition est réduit à néant. Alors, la gratifier d'un 15 me semble bien généreux.
Par roc et gravillon
Auto essayée pas loin de Gambais où officiait Landru, de sinistre mémoire..... amusant paradoxe pour une auto censée peu fumer....
Par roc et gravillon
En réponse à Elfe10370
75 ch diesel pour faire de l'urbain ou du périurbain : tout compris !!!! Encore un qui n'a jamais goûté à l'hybride Toyota (ou un autre d'ailleurs) et qui adore avoir les mains grasses quand il fait le plein ...
Je crois que t'as pas trop bien tout pigé sur ce que j'ai pondu toi.... et choisir entre faire 2 ou 3 fois le plein de SP ou 1 seule fois pour parcourir une égale distance.... à chacun ses plaisirs.
On te rappellera qu'une station bien tenue t'offre des gants plastique pour le même prix....et que les miasmes se trouvent tout autant sur une pompe à essence qu'à mazout.... santé !
Par roc et gravillon
Ah...la disparition de l'antenne interminable signalée par Casper pour un aileron de requin ( faudra juste pas se garer près d'un restau chinois, ils risquent d'aller la buriner pour préparer un potage ), pour moi, ça justifie l'investissement.
Dire qu'en 2016, on connait des concurrents qui n'y arrivent toujours pas...
Par PlasticMoussey
En réponse à roc et gravillon
" et le caractère qu'elle donne à la mécanique incite à une conduite détendue extrêmement reposante."
Il est question de la transmission là.
Dans les faits, c'est pas faux.... mais on voit bien que l'essai n'a pas été mené sur un terrain autre qu'à peu près plat.
Et si l'usage et le plaisir d'une auto consiste à être en permanence à conduire avec une paire d'œufs sous les pieds, acceptez de réaliser de réelles économies en orientant vos choix vers des motorisations de disons 75 ch diesel qui donneront toute satisfaction.
Et un bilan conso très cohérent....pour beaucoup moins d'argent investi au départ.
Genial la comparaison à l'emporte pièce avec un mazout de 75cv. Faudra nous le sortir le break avec une BVA et un diesel de 75cv...même Dacia peut pas le faire, donc la théorie du pied lourd dans la 21 Nevada ras la gueule qui ferait le tour de France avec un plein, faudra étayer un peu plus.
Par roc et gravillon
Et encore un qu'a rien pigé..... alors on va essayer d'expliquer....
Si un jour tu as l'occasion de conduire une caisse de ce gabarit là ( et bien entendu bien plus légère, de par l'absence de bazar hybride ), disons la caisse de roumain des Nous, tu verras que 75 ch sont amplement suffisants pour se déplacer comme dans l'essai : sur terrain plat, façon économy run, dans un parfait respect des limitations de vitesses.
Et à la première dénivelée rencontrée, si le but est de ne pas devoir enclencher la moulinette vocalisante qu'est la CVT de ce type d'auto, tu auras vite fait de te rendre compte que tu gravis un col à l'allure d'une caisse de 75 ch....voire moins.
Mais tant que tu ne t'es pas mis au volant de ce type d'auto ailleurs que sur une route type de celui de l'essai ( j'ai donné le lieu ), tu ne peux en effet pas comprendre....alors autant ne pas causer non ?
Par roc et gravillon
Une question au passage.... ces records de conso ont été établis sur quel mode ?
Eco ou Power ?
La clim semble être enclenchée aussi.....y'avait sans doute moyen de s'en passer et d'économiser ainsi encore quelques décilitres...
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