Des triplés de la ponctuelle union entre PSA et Toyota (Peugeot 107, Citroën C1), c’est l’Aygo que nous avons pu essayer en primeur. A Rome, paradis des petites citadines. Signe particulier : la plus petite Toyota jamais commercialisée en Europe, première de trois triplées, nées de l’union ponctuelle de Citroën, Peugeot et Toyota. L’Aygo, 107 et C1 sont fabriquées à Kolin à une cinquantaine de kilomètres de Prague. Avec une longueur de 3405 mm, l’Aygo est une des autos les plus courtes du marché. C’est trois centimètres de moins que la Twingo actuelle. Ses galbes travaillés, ses porte-à-faux ultra- courts et ses voies très larges contribuent au dynamisme de la ligne. L’un des points forts de l’Aygo et de ses cousines provient de sa disponibilité en 3 ou 5 portes.

Nous avons pris en main le nouveau 1.0 VVT-i à essence fabriqué en Pologne. Ce petit trois cylindres tout alu est ultra- léger (67 kg). Il cube 998 cc. Si la puissance de 68 ch est équivalente au très bon 4 pattes de même cylindrée de la Yaris, le couple grapille 3 Nm. Encore plus fort, la consommation mixte de l’Aygo est annoncée à 4, 6 l/100 km. Voilà qui nous donne le modèle à essence le plus sobre et le plus propre du marché.

D’ores et déjà, nous pouvons affirmer que ce petit moteur offre un agrément de conduite généralement supérieur à la concurrence, grâce notamment à sa souplesse et à sa puissance. En ville, l’Aygo peut compter sur son gabarit réduit pour se garer dans un mouchoir. Les manœuvres sont facilitées par un rayon de braquage court. Cela ajouté aux voies, larges, à de bons pneus dans une dimension parfaitement adaptée (155/65 R 14, identique en roue de secours) procure une tenue de route très saine et prévisible. La tenue de cap sur autoroute ne provoquera pas la moindre moiteur dans les paumes du conducteur. L’ensemble des qualités dynamiques permettent de s’évader des villes sans la moindre appréhension avec l’Aygo. Le confort de suspension se double d’une insonorisation remarquable pour la catégorie.