La 1007 représente t-elle vraiment un nouveau concept automobile comme ses pères le suggèrent ? Non dans la mesure où elle reprend la forme monovolume comme la plupart des autres minispaces. Oui, car ces derniers sont tous à quatre portières latérales, au contraire de la 1007 qui innove avec ses ouvrants latéraux coulissants. Sous le capot, le 1.4 de 75 ch s’acquitte correctement de sa tache grâce à une boîte mécanique bien étagée. En Diesel, on trouve le 1.4 HDi de 70 ch, sobre et discret. Empattement très court, voies relativement étroites et hauteur généreuse n’empêchent pas la 1007 de réussir le test de l’élan en toute sérénité. Ceux réalisés par nos soin en toute improvisation sur route ouverte (avec les trois motorisations) n’avaient peut être pas toute la rigueur de ceux réalisés en interne par le constructeur, en tous cas le bilan est le même, très positif. Le comportement varie légèrement en fonction des motorisations, surtout en raison de la monte pneumatique et plus particulièrement du manufacturier.

La grande originalité de la 1007 réside dans ouvrants latéraux coulissants. Outre l’originalité, ils apportent une facilité d’accès à bord et quelques possibilités pratiques appréciables, sans nuire à la sécurité des occupants en cas de choc latéral. En contrepartie, l’engin est lourd. Si cela ne se sent pas trop à la conduite (pas de motorisations en dessous de 1.4 litres et boîtes assez bien étagées), l’utilisateur le remarquera à la pompe, avec une consommation supérieure à la 206, à motorisation identique.