Pour pouvoir prétendre à un bonus au montant substantiel, c'est à dire plus de 100€, il faudra bien choisir sa voiture l'année prochaine tant le gouvernement va serrer la vis pour atteindre enfin l'équilibre budgétaire auquel ne croient pourtant toujours pas les sénateurs, et surtout, tant l'offre est restreinte.

Le Saint Graal, à 5 000 €, nécessite des émissions de CO2 inférieures ou égales à 50g/km de CO2, et neuf véhicules seront à même de le décrocher : la triplette Citroën C0/Peugeot iOn/Mitsubishi I-Miev, la Nissan Leaf, la Renault Fluence ZE, l'Opel Ampera, les jumeaux Citroën Berlingo FGN et Peugeot Partner FGN et le Renault Kangoo Express ZE. Toutes sont électriques, avec donc des émissions nulles en fonctionnement, à l'exception de l'Ampera qui est hybride et émet 40g/km de CO2. On notera aussi que le Kangoo Express ZE dans sa version L1 n'obtient qu'un bonus de 4 784€, le bonus ne pouvant excéder 20% du prix du véhicule, qui se situe ici à 23 820€.

Aucun véhicule ne peut prétendre au bonus de 3 500€

Pour la nouvelle tranche entre 51 et 60g/km de CO2 permettant d'obtenir 3 500€, c'est bien simple : aucun véhicule ne peut le décrocher aujourd'hui.

Descendons maintenant une très haute marche pour arriver au bonus à 400€, la catégorie des 61 à 90g/km de CO2, l'offre reste tout de même rare : la Renault Twingo 1,2l dCi 75 eco2, la Smart ForTwo 0,8 CDI 54ch, l'Alfa Romeo Mito 1,3l JTDm et la Fiat Punto 1,3l Multijet 16v 85, la Citroën C3 e-HDi 70ch, les trois cousines du groupe VAG, la Seat Ibiza, la Skoda Fabia et la Volkswagen Polo partageant le même moteur 1,2l TDI 75 CR FAP et la nouvelle Kia Rio 1,1l CRDi 75 ISG Motion pour les motorisations diesel, la Fiat 500 TwinAir 85 ch comme seule représentante des voitures essence « pure», la Ford Mondeo Flexfuel qui bénéficie des 40% de réduction réservée aux véhicules pouvant roulant à l'éthanol et les hybrides Lexus CT200h, Toyota Prius et Auris.

Source : AutoActu.com