Pour commencer, ne confondons pas « écologique » et « non-malussé », il s’agit ici de faire un inventaire des véhicules offrant de bonnes performances tout en maintenant leurs taux de CO2 mais aussi de HC, NOx et de particules au plus bas, ce qui élimine d’office les motorisations diesel (sans même entrer dans l’éternel débat de l’oxymore « sportives diesel »).

Au chapitre des petites puces turbulentes, on retrouve la Renault Twingo GT, dont le 1.2l TCE combine petite cylindrée, turbo et injection directe dans le plus pur style downsizing, affichant 100ch tout rond et 145Nm. Malgré un 0 à 100 expédié en 9.8s et une vitesse maxi de 189km/h, la petite Twingo garde tout de même ses émissions au minimum (CO2 : 138, HC : 0,083, NOX : 0,032, en g/km). Il est à noter qu’il existe une version plus puissante de la citadine de Renault, la RS, mais celle-ci est équipée d’un1.6l atmosphérique plus conventionnel ne rentrant pas dans nos critères écologiques.

Fruit de la collaboration entre BMW et PSA, le 1.6l THP fait merveille notamment sous le capot de la Mini Cooper S, disponible en trois portes, cabriolet et Clubman. Couronné meilleur moteur de sa catégorie de cylindrée cette année, il réalise le tour de force de conjuguer le punch de 175ch et 240Nm avec des émissions prodigieusement basses (CO2 : 149g, HC : 0,037, NOX : 0,005 en g/km). Avec 7.1s au 0 à 100 et 225km/h en vitesse de pointe, les sensations sont aussi au rendez-vous.

Montons maintenant en gamme pour arriver chez BMW avec sa 320i en version coupé. Ici pas de turbo ni vraiment de diminution de cylindrée mais l’injection directe faire des merveilles, permettant, malgré les 170ch et 210Nm développés, de garder des valeurs d’émissions tout à fait raisonnables (CO2 : 151, HC : 0,071, NOX : 0,059, en g/km) vous exemptant même de malus. L’entrée de gamme de la série 3 permet tout de même d’abattre le 0 à 100 en 8,1s et d’atteindre 230km/h.


Sportives écologiques : quand performances et environnement font bon ménage

Pour les amateurs de cheveux au vent et de mécanique originale, la Volkswagen Eos 1.4l TFSI semble tout indiquer. A vous le plaisir du coupé cabriolet et les 160ch délivrées par un curieux 1.4l ajoutant à la liste classique des ingrédients du downsizing un compresseur en plus du turbo, un vrai plus en matière d’émissions (CO2 : 159, HC : 0,032, NOx : 0,027, en g/km). Plus conçue pour la balade que le sport, l’Eos parcourt tout de même le 0 à 100 en 8,8s et atteint 215km/h. Cerise sur le gateau, elle passe tel un danseur de limbo sous la barre fatidique du malus.

Si quatre cylindres ne vous suffisent pas, BMW a la solution pour vous avec sa 325i. Là encore, pas de trace de downsizing ni de turbo, tout repose sur les épaules de l’injection directe qui permet aux six gamelles de sortir la bagatelle de 218ch sans toutefois titiller votre conscience écologique (CO2 : 170, HC : 0,076, NOx : 0,046, en g/km). A un tel niveau de puissance, les performances sont largement au rendez-vous, avec un 0 à 100 en 6.6s et une vitesse maxi limitée électroniquement à 250km/h. Il faudra cependant prévoir une rallonge de 750€ au prix d’achat pour compenser le malus écologique.

Terminons ce chapitre avec un petit coupé, l’Audi TT 2.0 TFSI. Turbo et injection direct, tout y est pour garder des émissions au minimum (CO2 : 183, HC : 0,038, NOx : 0,020) tout en affichant 200ch et des performances tout à fait convaincantes, avec un 0 à 100 expédié en 6.6s et 240km/h en pointe. Tout comme la 325i, cette TT nécessite 750€ supplémentaires exigés par le malus écologique.