Certes, PSA travaille sur la technologie de l'Hybrid Air et comme convenu, le Mondial de Paris sera l'occasion d'exposer deux prototypes de travail ne consommant que 2l/100 km utilisant cette technologie. Mais la question essentielle tient dans la validation pour un passage à la série, une décision que va devoir prendre Carlos Tavares qui a indiqué le mois dernier vouloir attendre la fin juin pour se décider. Selon des sources internes cités par le quotidien économique, pour choisir de l'industrialiser, le nouveau patron attend de s'assurer que cette technologie permettra pour un coût inférieur des gains de CO2 supérieurs aux autres technologies, ce qui n'est pas encore évident.


Cette nouvelle technologie apparemment spécifique à PSA et Bosch marie l'utilisation de l'air comprimé en soutien d'un moteur thermique essence. Adaptée aux véhicules de petite cylindrée (A, B et C), la question du coût se pose avec acuité sur un segment où les marges sont déjà extrêmement réduites. L'arrivée de Dongfeng est un atout important car la Chine qui cherche des solutions à la pollution automobile de ses grandes métropoles pourrait être un énorme débouché pour cette technologie qui serait alors rentabilisée bien plus rapidement mais le choix de se lancer seul dans une voie technique non explorée par d'autres interdit également de profiter d'économies d'échelle engendrées par les recherches communes à tous les constructeurs et équipementiers.


Bref, le choix va être difficile.