Le Touran de VW a changé, en bien. Il est maintenant plus sexy et a perdu son aspect camionnette. Un bon point pour le look. Les modifications apportées à ce modèle ne sont pas seulement d’ordre esthétique, car la mécanique est également toute nouvelle. Pour la plate-forme, ce modèle familial reprend la plate-forme modulable MQB de la Golf 7. Une avancée technique qui permet au Touran d’être plus dynamique sur le plan du comportement routier (encore plus dynamique avec la suspension pilotée DCC, en option). Sous le capot, on trouve des moteurs récents (Euro 6) et performants et du côté des transmissions, on a le choix entre des boîtes manuelles à six rapports et la célèbre DSG qui dispose désormais de sept rapports (excepté avec les blocs TDI 150 et TDI 190, six rapports seulement). Mais c’est à l’intérieur que le monospace VW prouve qu’il a bien évolué. En matière de modularité tout d’abord, puisque l’on note la disparition des sièges amovibles, qui étaient en raison de leur poids pas si facile à déplacer. Aujourd’hui, le VW Touran rentre dans le rang et propose des sièges escamotables dans le plancher. Ceci est valable pour les sièges de deuxième rangée et pour les sièges de troisième rangée, car le Touran reste un véhicule sept places. Il suffit de le commander ainsi et de payer un supplément de 580 € à 670 € (en fonction de la finition choisie).par rapport au tarif du cinq places. Un supplément modique (ce n’est pas toujours le cas chez VW) pour bénéficier de deux places supplémentaires (avec ancrage Isofix intégré) au confort très correct qui peuvent toujours dépanner. Sur le plan de l'équipement, il a aussi des progrès avec le plein de système high-tech (en fonction de la finition ou des options), en matière de multimédia, avec la possibilité de choisir un écran XXL (option à 3053 €) avec stockage de la musique et affichage de cartes Google Earth. La navigation est également possible avec le système GPS à 886 € sur les finitions Confortline et Carat. Pour la sécurité, le Touran fait le plein avec , le système proactif de protection des passagers en cas de situation d’urgence, le freinage anti-multi-collision la détection de fatigue (les deux sont de série en entrée de gamme), l’assistant de maintien dans la voie (567 €), la surveillance d’angle mort (643 €)… On peut même automatiser le plus possible sa conduite avec le Park Assist, le régulateur de vitesse adaptatif (ACC), l’assistant dans les embouteillages (Trafic Jam Assist) qui maintient le véhicule au centre de sa voie et maintient la distance avec le véhicule qui le précède en intervenant sur les freins et l’accélérateur  (uniquement avec boîte DSG)… Tout cela à un prix et le Touran fait payer très cher ses prestations et ses options, et sur ce plan, ce modèle est dans la fourchette haute du marché des monospaces compacts.

 

Volkswagen Touran : lequel choisir ?

Le Volkswagen Touran au quotidien

Les modèles Volkswagen sont des champions en matière d’ergonomie et le Touran ne fait pas bande à part et l’on se sent tout de suite à l’aise à bord. Seule la position de conduite, moins typée berline que la plupart de ses adversaires, peut surprendre avec un volant assez incliné. La finition est exemplaire et les matériaux sont d'un haut niveau de qualité. Si la climatisation devient automatique et trizones à partir du second niveau de finition, dés l’entrée de gamme on a droit à un équipement correct avec sept airbags (dont un genoux), l’assistant de démarrage en côte, le système de détection de fatigue, le freinage anti multicollision, le régulateur et limiteur de vitesse, une radio CD… Pour un système multimédia high-tech, il faudra plonger dans le catalogue d’options ou choisir une finition plus haut de gamme. En matière d’habitabilité, dans le Touran on est bien installé en seconde rangée dons la banquette est coulissante. Les places latérales conviendront parfaitement à des adultes, la place du centre plus étroite, étant à réserver à un enfant. En troisième rangée, le confort est correct et l’on note la présence d’ancrages Isofix. On accède à cette troisième rangée facilement grâce à des ouvrants arrière de grande taille. Le volume de coffre est correct, mais la découpe large de l’ouverture de hayon facilite le chargement. Il n’y a pas de miracle et en sept places le coffre n’accueillera qu’un volume limité de bagage. On apprécie la suppression des sièges amovibles pour des éléments escamotables dans le plancher, plus pratiques et faciles à manœuvrer. On aime aussi les espaces de rangements disséminés dans l’habitacle (bacs de contre-portes géants, poches en haut des dossiers des sièges avant, bacs de console…), dommage que la boîte à gants ne soit pas plus grande.

Sur la route, le comportement du Touran est devenu plus dynamique par rapport à l’ancienne génération. La direction est directe et le train avant s’inscrit plus facilement dans les virages. On notera cependant une prise de roulis un peu prononcée. Quel que soit le bloc moteur choisi, la puissance est suffisante pour disposer d’un agrément de conduite de bon niveau, mais si vous roulez souvent très chargé ou si vous êtes un gros rouleur, nous vous conseillons les motorisations les plus puissantes. Enfin, disponible à la vente depuis peu, la ristourne que l’on peut espérer à l’achat n’est pas très élevée (6% maximum) et compte tenu du prix important de ce modèle, la facture risque d’être salée. C’est le plus gros défaut du Touran face à une concurrence qui est souvent plus attractive sur ce point.

 

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Face au Renault Grand Scénic

Star des monospaces compacts en France, le modèle du Losange est en phase de préretraite et sera remplacé l’an prochain. Malgré son âge avancé, il ne manque pas d’atouts, à commencer par un châssis dynamique avec des mouvements de caisse contenus. Face à lui, le Volkswagen Touran est assez proche, seule la prise de roulis plus importante le pénalise. Il compense avec une offre moteur plus moderne et plus performante. À bord, le Scénic marque le pas en matière de modularité. Avec ses sièges amovibles et très lourds à déplacer, il n’est pas aussi pratique que le modèle allemand et l’accès à la troisième rangée nécessite de plier en portefeuille les sièges du deuxième rang. Le Touran disposant de portes arrière très larges, l'accès est plus aisé. Difficile de trouver des défauts au Touran en matière d’ergonomie, c’est un exemple à suivre, le Grand Scénic avec son écran tactile de GPS placé trop loin, le style de la planche de bord qui est datée, n’est pas à la fête, d’autant plus qu’en matière d’équipements le Touran dispose d’une offre high-tech de dernière génération. Il n’y a vraiment qu’en matière de prix/équipement que le Renault Grand Scénic prend l’avantage. De plus, ce modèle en fin de vie permet d’obtenir de belles remises.

 

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Le Volkswagen Touran en dix points

Monospace compact en version cinq et sept places

Dimensions (L x l x h en mètres) : 4,53 x 1,83 x 1,66

Diamètre de braquage : 11,2 m

Volume de coffre mini : 137 litres (en sept places)

Volume de coffre maxi : 834 litres (banquette deuxième rangée avancée)

Moteurs essence : 1.2 TSI 110 ch (BVM6), 1.4 TSI 150 ch (BVM6 ou DSG7)

Moteurs Diesel : 1.6 TDI 110 ch (BVM6 ou DSG7), 2.0 TDI 150 ch (BVM6 ou DSG6), 2.0 TDI 190 ch (DSG6),

Trois finitions : Trendline, Confortline et Carat (plus finition Business pour les sociétés)

Garantie deux ans (extension de garantie de 235 € à 1895 €)

Tarif : cinq places à partir de 24 760 € en essence (Diesel : 28 000 €). Sept places à partir de 25 340 € en essence (Diesel : 28 580 €).