Le Lexus RX de quatrième génération est apparu fin 2015. Loin d'être la meilleure vente en France du constructeur japonais, il se vend cependant très bien en Asie et aux USA. Lexus s'en préoccupe donc et arrivé à mi-carrière, il a droit à un restylage. Au menu, de subtiles évolutions de style et d'équipement. Mais pas sûr que cela le relance en France...

Sommaire
Note
de la rédaction
13,4/20
Note
des propriétaires
En bref
Version restylée du plus gros SUV de la gamme
Full hybride : 313 ch cumulés (262 ch essence et 167 + 68 ch électrique)
À partir de 68 990 €
Commençons par un constat. Le RX n'est pas la meilleure vente de Lexus en France, loin de là. C'est un titre accordé aujourd'hui au petit dernier de la gamme, le UX, récemment essayé, devant le NX et lui. Sur l'année 2019, il devrait s'en écouler environ 750, quand le petit modèle devrait dépasser les 2 500 ventes. Mais on ne parle là que du marché français, peu propice à faire de gros chiffres avec ce type de véhicule. A contrario, son succès en Asie et Outre-Atlantique est réel, et Lexus ne néglige donc pas son gros modèle. Il lui offre aujourd'hui une cure de jouvence, presque 4 ans après sa sortie.
Les modifications apportées au look du RX sont pour le moins subtiles. Il faut dire que les designers du constructeur japonais n'ont pas voulu dénaturer une ligne originale, qui change de ce qui se fait ailleurs, chez les allemands en particulier. Le RX est original, et doit le rester. Les menues évolutions concernent donc la face avant, avec de nouveaux feux lissés, qui abandonnent leur petit décroché au niveau de la calandre. Cette dernière conserve sa forme mais son "remplissage" est différent. Les lignes horizontales font place à une succession de formes géométriques formant un X. Le bouclier avant est revu également.




À l'arrière, la seule modification réside dans un nouveau dessin interne des feux, et une nouvelle signature lumineuse en forme de triple L, comme sur toutes les nouveautés de la marque. On remarque aussi, pour l'anecdote, deux nouvelles teintes dans le nuancier des couleurs de la carrosserie : un "sable lunaire", et un "vert kaki", celui de notre modèle d'essai, qui lui sied plutôt bien.
À l’intérieur, presque rien ne bouge, mais ergonomie et équipement sont un peu améliorés

À l’intérieur, les modifications sont encore plus ténues. Le dessin de la planche de bord est repris à l'identique. Seul l'écran central est différent, mesure désormais 12,3 pouces, et est tactile désormais, mais situé un tout petit peu loin pour que cette manipulation tactile soit facile. Lexus a aussi abandonné au niveau de la console entre les sièges le petit pad mobile qui gérait le déplacement du curseur sur l'écran, au profit d'une surface tactile façon ordinateur portable. Cela améliore il est vrai l'ergonomie, enfin diront certains. On trouve aussi aujourd'hui un chargeur de téléphone par induction dans la console centrale et une fente pour glisser son téléphone de façon verticale. Rien de révolutionnaire donc, et on retrouve une ambiance et une présentation qui s'éloigne des standards allemands, mais qui n'est pas désagréable pour autant. La qualité de finition et des matériaux est en tout cas de très haut niveau. Tous les matériaux sont moussés, y compris les pare-soleil. À noter un petit anachronisme, comme souvent dans les japonaises, l'afficheur de la température de climatisation, toujours digne des années 90.


Bien sûr s'agissant d'un restylage, les cotes d'habitabilité n'ont pas évolué, du moins pour la version courte. Les passagers arrière sont donc toujours aussi bien lotis, avec de la place pour les jambes et la tête. Même le passager central sera confortablement installé, et n'aura pas les jambes gênées par un tunnel de transmission, puisque le plancher est plat. Le coffre quant à lui fait toujours 539 litres pour la version courte du RX (1 612 banquette rabattue) et 474 litres en version longue (1 656 banquette rabattue). Cette dernière est en effet toujours proposée. Elle mesure 11 cm de plus que la courte, soit 5 m tout pile contre 4,89 m. Elle bénéficie des mêmes évolutions esthétiques, et la seule modification notable est le déplacement de la troisième rangée de sièges, qui recule de 95 mm pour améliorer l'espace aux jambes des passagers les plus à l'arrière. Le prix est aussi majoré de 3 200 €
L'équipement est enrichi (voir page équipement) avec essentiellement l'apparition de la connectivité Apple Car Play et Android Auto, la détection des piétons de jour comme de nuit et des vélos le jour couplée au freinage d'urgence automatique, et des améliorations des aides à la conduite.
Légères évolutions techniques
Techniquement, quelques évolutions sont aussi à signaler, même si elles ne transfigurent pas le RX. Ainsi, côté châssis, les barres antiroulis deviennent creuses et gagnent un millimètre de diamètre. La suspension est légèrement recalibrée dans le sens d'une meilleure tenue de caisse, et cette dernière est rigidifiée par le renforcement du nombre de points de soudure. Nous verrons que cela ne fait évoluer qu'à la marge le comportement.

Pour finir, la motorisation est reprise à l'identique. Nous avons donc sous le capot un moteur thermique 3.5 V6 essence de 262 ch, secondé par 2 moteurs électriques. Un sur l'essieu avant de 167 ch, et un sur l'essieu arrière de 68 ch, ce qui fait que le RX est bien sûr toujours considéré comme un modèle 4x4, non permanent toutefois.
La puissance et le couple cumulés sont toujours de 313 ch et 335 Nm, et la consommation mixte est annoncée à 5,8 litres en cycle NEDC corrélé, pour 132 grammes de CO2 par km. En cycle WLTP, ce sera respectivement 7,6 litres au mini et 173 grammes. Aujourd'hui, le malus est donc contenu à 210 € à l'heure actuelle. Il devrait par contre augmenter en janvier 2020 lors du passage au nouveau barème du malus, soit 983 € pour 132 grammes, puis encore une fois en juin 2020, lors du passage au barème adapté au WLTP, soit 2 726 € pour 173 g.
Le RX est toujours garanti 3 ans et 100 000 km. Le système hybride est lui garanti 5 ans, mais la couverture est prolongée d'un an à chaque entretien réalisé chez Lexus, dans la limite de 10 ans maximum.
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Par PLexus sol-air
Sujet qui va cartonner ! On attend les haters à coup de 3 tonnes, 12l/100, perfs médiocres pour les 300cv, vitesse de pointe pourrie et coffre de Clio
Par PLexus sol-air
En attendant les 132g de CO2 de son V6 essence sont à comparer aux 134g du diesel de la Giulia d'entrée de gamme, lui rendant quasiment 2s au 0-100, au moins 600kg, quelques dm2 de surface frontale et 2 roues motrices.
Mais le diesel c'est bien pour le CO2...
Fight !
Par PLexus sol-air
En réponse à
Quand tu causes perfs, tu parles avant ou après suppression du logiciel tricheur, donc avec ou sans pollution illégale ?
Sinon taille du Touareg VS RX ?
Conso et émissions réelles du Touareg VS RX ?
Tarif du tracteur VS RX à équipement équivalent ?
De toutes façons dans 6 mois ce Touareg ne sera plus vendu : cours-y vite l'acheter avant que ce soit trop tard !
Par Tulipe
11,2 litres en mixte et 9,7 litres sur nationales. Qu'est ce que c'est que ces consommations de malade ! Il est vraiment hybride le bidule ? Je suis allée voir les autres consommations du journaliste sur d'autres modèles et elle sont très bonnes donc on peut pas lui reprocher d'avoir le pied lourd.
Par nicotdi
En réponse à PLexus sol-air
Sujet qui va cartonner ! On attend les haters à coup de 3 tonnes, 12l/100, perfs médiocres pour les 300cv, vitesse de pointe pourrie et coffre de Clio
Que dire de plus ....
Par Tulipe
En réponse à Tulipe
11,2 litres en mixte et 9,7 litres sur nationales. Qu'est ce que c'est que ces consommations de malade ! Il est vraiment hybride le bidule ? Je suis allée voir les autres consommations du journaliste sur d'autres modèles et elle sont très bonnes donc on peut pas lui reprocher d'avoir le pied lourd.
"Lors d'un petit "éco run" sur le chemin du retour à l'aéroport, plutôt en descente il faut le reconnaître, nous avons même obtenu un très joli 7,2 litres. Mais au prix d'une allure peu compatible avec une totale absence de coups de klaxon de la part des autres automobilistes."
Se faire limite insulter pour cause de lenteur afin d'aboutir à un médiocre 7,2 litres EN DESCENTE ! Bravo
Par nicotdi
En réponse à Tulipe
"Lors d'un petit "éco run" sur le chemin du retour à l'aéroport, plutôt en descente il faut le reconnaître, nous avons même obtenu un très joli 7,2 litres. Mais au prix d'une allure peu compatible avec une totale absence de coups de klaxon de la part des autres automobilistes."
Se faire limite insulter pour cause de lenteur afin d'aboutir à un médiocre 7,2 litres EN DESCENTE ! Bravo
Sinon pour bcp moins cher il y a le skoda kodiaq rs :
Puissance (ch à tr/min) : 240 à 4.000
Couple (Nm à tr/min) : 500 entre 1.750 et 2.500
Poids (kg) : 1.838
Conso moyenne (l/100 km) : 6,4
0 à 100 km/h (s) : 7
Par TrotinnetteElectrique
En réponse à
IONIQ 2019: 141ch, 11,1sec au 0-100, 185km/h maxi.
AUDI A3 Berline 1.0 3 cylindres : 116ch, 9,9sec, 211km/h maxi
Une A3 berline moins puissante de 25ch mais largement plus véloce.
L’efficience de l’hybride
Qu’est ce qu’on s’marre
Quand vous aurez compris que le but d'une hybride n'est pas la sportivité...
Par Ford the must
J'ai toujours du mal avec la calandre (trop grossière) !!
Par north french
La phrase a retenir encore une fois en juin 2020, lors du passage au barème adapté au WLTP, soit 2 726 € pour 173 G
Mais bon puisqu'on vous dit qu'un hybride V6 ça rejette de l'air pur et que ça consomme pas.
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