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3. L'Aston Martin DBS Superleggera et son illustre V12

Au (presque) sommet de la chaîne alimentaire automobile, les modèles V12. Noble motorisation, et nous avons choisi l'Aston Martin DBS Superleggera pour illustrer les sonorités guturales de ce type d'architecture. Le mode "Sport+" les impose au corps tout entier.

Comparatif vidéo - Les plus belles sonorités du marché

L’histoire du V12 est presque aussi ancienne que celle de l’automobile. En effet, le premier V12 fabriqué l’a été dès 1904, pour une utilisation dans la marine. C’était un V12 de 18,3 litres de cylindrée, pour 150 ch. Pas ridicule pour l’époque.

Les V12 automobiles ont toujours été réservés aux modèles les plus luxueux ou sportifs à cause de leur complexité et de leur prix élevé. Ils ont aussi été longtemps utilisés en formule 1. Et ils restent encore aujourd’hui l’apanage des marques prestigieuses, comme, en Europe, Rolls Royce, Bentley, Lamborghini, Aston Martin, Mercedes ou BMW. Ils cèdent cependant de plus en plus leur place à des V8 turbo.

Au niveau du bruit, ils sont réputés pour produire un son rauque et grave à bas régime, qui devient plus aigu et métallique en grimpant vers la zone rouge du compte-tour. Un bruit noble pour un moteur noble, en somme. Nous avons jeté notre dévolu sur une des plus exceptionnelles représentantes du club actuel, très fermé, des V12. Il s'agit de l'Aston Martin DBS Superleggera. Elle n'est pas, comme beaucoup d'autres GT, passée au V8 biturbo, et conserve de plus un V12 "maison", contrairement au V8 de la marque, d'origine AMG.

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Cette pièce d'orfèvrerie de 5,2 litres de cylindrée propose 725 ch à 6 500 tours/minute, et 900 Nm de couple de 1 800 à 5 000 tours/min. Vitesse de pointe : 340 km/h ! Et le 0 à 100 est abattu en 3,4 petites secondes. Pas la plus performante des GT sur le papier, certes, mais volant en main, certainement l'une de celles qui provoquent le plus d'émotion, et la bande-son y participe essentiellement.

Déjà, le démarrage du bloc met de suite dans l'ambiance, avec un crépitement rauque, accompagné des regards des passants qui se tournent immédiatement vers vous. Et encore, on est en mode confort du sélecteur de mode de conduite, qui se traduit par la sonorité la plus sage.

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Sage ? Dès qu'on met gaz, on ressent, en même temps que la poussée dantesque du V12, un très agréable chatouillis dans les oreilles. Mais il est vrai que ce n'est pas encore renversant. D'ailleurs, les suspensions restent souples et la boîte de vitesses automatique à 8 rapports encore douce. Idéal pour cruiser aussi bien en ville que sur autoroute sans trop se faire remarquer.

En mode Sport+, l'orchestre donne toute sa puissance

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Sauf qu'il reste encore les modes "Sport" et "Sport +". Et si l'on veut libérer l'orchestre symphonique et toute sa puissance, il faut sélectionner Sport +, évidemment. En même temps que toute l'auto se raidit (suspension, direction, boîte), l'échappement se libère jusqu'à en devenir orageux. On aurait pu craindre un étouffement de la sonorité à cause des turbos qui soufflent dans les entrailles du bloc, il n'en est rien. Les acousticiens ont réussi à moduler des accords qui s'adressent non seulement aux oreilles, mais aussi aux tripes.

Pied au plancher, catapulté vers l'avant et collé au siège baquet, les premières s'enivrent de décibels quand les secondes ressentent physiquement ce plaisir auditif mécanique. On passe des bas régimes ultra-rauques, à des accents plus aigus et métalliques en haut du compte-tours, c'est d'une douce violence. Et tout le corps vit le moment. On n'est pas loin des sensations auditives ressenties au volant des modèles 63 AMG atmosphériques, ou de celles des V12 Ferrari eux aussi atmos. C'est juste un peu différent, très réussi et très flatteur en tout cas.

Un plaisir dont on a l'impression qu'il ne s'arrêtera jamais, tant le V12 a de l'allonge. Il faut bien lever le pied à un moment donné, et faire crépiter l'échappement de façon (légèrement) vulgaire, sans quoi c'est le crépitement du flash qui vous rappellera à l'ordre et mettra fin à la symphonie. 

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La dernière note de musique entendue, elle ne le sera pas par vous. Elle le sera par le pompiste, et ce sera celle d'une machine à sous : en 510 km parcourus, j'ai brûlé 107 litres de carburant. Je vais aller planter un arbre...

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