Le C-Crosser n’est pas un 7 places mais un 5+2. Cela n’a l’air de rien mais la nuance a son importance.

Essai - Citroën C-Crosser : l’un des derniers mais pas le moindre
Essai - Citroën C-Crosser : l’un des derniers mais pas le moindre

En effet, si l’habitabilité arrière est généreuse grâce à une banquette coulissante, il n’en est vraiment pas de même des places du 3e rang qui peuvent juste servir de dépannage pour des enfants. Et encore ! Il faudra ainsi supporter le confort minimaliste (assise tellement fine que l’on sent la structure), l’espace aux jambes réduit qui conviendra juste à des enfants, le confort des appuie-tête plus que limité et la garde au toit restreinte. Bref à réserver uniquement pour un dépannage de courte durée. Autant dire que les Chevrolet Captiva et Hyundai Santa Fé font nettement mieux dans ce domaine, même si les dimensions du C-Crosser (4,64 m de long, large de 1,80 et haut de 1,67 m) sont inférieures à ces deux SUV 7 places.

Parmi les autres griefs qui aurait mérité d’être améliorés, citons également le manque de tenue des sièges qui ne retiennent nullement leurs occupants.

Essai - Citroën C-Crosser : l’un des derniers mais pas le moindre

Aucun souci en revanche concernant le transport des objets grâce à un volume de coffre généreux dont la capacité oscille entre 184-510 et 1686 l. En configuration 7 places, il faudra, une nouvelle fois, choisir entre passagers et bagages, comme c’est devenu une habitude. Dans l’ensemble, le C-Crosser C est plus logeable que les deux SUV que nous citions auparavant et même encore mieux, il devance même le Rav 4. Enfin dernier détail pratique, le coffre s’ouvre en deux parties facilitant le chargement d’objets volumineux. Le volet bas a également l’avantage de pouvoir supporter un poids de 200 kg.