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Ssang Yong ressort de l'ombre

Si la marque asiatique est quasi inconnue dans l'hexagone, Ssang Yong est pourtant loin d'être un débutant. Après plus d'un demi siècle d'existence – la marque a été fondée en 1954 – et de nombreuses péripéties, 2004 marquera l'année de sa résurrection sur le marché français. Pourquoi résurrection ? Tout simplement car si la marque n'est que peu connue en France ses modèles, eux, arpentent d'ores et déjà nos routes.

Premier constructeur de l'histoire automobile coréenne, si Ssang Yong jouit d'une image valorisante voire même haut de gamme dans son pays d'origine, en France les "dragons jumeaux" – signification coréenne de Ssang Yong – ont tout à prouver. Après avoir été importé en France par le Groupe Villaseca, l'histoire avait failli s'arrêter une première fois avec la reprise de la marque par son concurrent coréen Daewoo en 1998. Ainsi si Korando, Musso et Rexton sont des appellations qui vous sont familières, c'est tout à fait normal. Commercialisés, après 98, en France sous l'enseigne Daewoo, se cache en réalité la gamme Ssang Yong. Cette confusion a pris fin avec le rachat de Daewoo par Général Motors qui s'est désintéressé de cette gamme. Mais si l'histoire aurait pu s'arrêter là, il n'en fut rien. Ssang Yong reprenant son indépendance renaît de ses cendres. Et grâce au groupe importateur Frey, nous revient avec ses modèles phares mais aussi avec un tout nouveau monospace quatre roues motrices : le Rodius. Colossale, immense, monstrueux, énorme, exclusif, à-part, les qualificatifs ne manquent pas. Une chose est sûre, avec son nouveau grand monospace, Ssang Yong interpelle, surprend mais ne peut laisser indifférent. Mais au-delà d'un nom évocateur, qu'est-ce que ce grand monospace a réellement dans le ventre ? Pour le savoir, une seule solution, lire la suite ...