Le 3008 conserve ses mécaniques originelles en attendant l’arrivée de diesels Euro 6 (1.6 BlueHDi 120 ch et 2.0 BlueHDi 150 ch) prévue fin 2014. Le 2.0 HDi 150, ici à l’essai, s’avère le plus complet et le plus polyvalent si vous voyagez en famille. Associé à une boîte mécanique à 6 rapports, il jouit d’un couple musclé (340 Nm) plus apte à déplacer hommes et bagages. Car malgré ce physique de baleine, le 3008 n’est ni lourd (1529 kg) ni mauvais en aérodynamique (Cx 0,30) par rapport à ses concurrents. Le quatre cylindres convainc aussi par sa discrétion et sa sobriété (7 l aux 100 km). Avec 139 g de CO2/km, il est malheureusement soumis à un malus de 250 €. La boîte mécanique s’impose comme le meilleur compagnon de route. On vous déconseillera la transmission robotisée, modèle de lenteur.


Les plus petites bourses ont la possibilité d’opter pour le 1.6 HDi 115 ch, neutre au malus ou se tourner vers l’essence THP 155 ch et 163 ch) voir l’Hybrid4 qui représente environ 6% des ventes (2.0 l HDi FAP 163ch + moteur électrique 37ch).


À la conduite, le 3008 donne un accent de berline. Les motorisations les plus puissantes bénéficient, d’un système d’amortissement du roulis baptisé DRC (Dynamic Rolling Control). Ce DRC redresse l’assiette du véhicule, lorsque ce dernier est en appui. Le roulis est bien maîtrisé puisque l’amortisseur en compression est aidé par son alter ego. Rigoureux en comportement et surtout très confortable, le 3008 avec sa « gueule » de crossover n’offre pourtant pas de transmission intégrale, si l’on excepte l'Hybrid4. Peugeot réédite son offre de Grip Control (250 €). Ce pack comprend une monte pneumatique spécifique dédiée au 4x4 ainsi que cinq programmes sélectionnables depuis une molette située sur la console centrale : Standard, Tout-chemin, Neige, Sable, ESP Off. Cela dans le but d'optimiser la motricité sur le train avant via un antipatinage intégré au calculateur ESP. Sur sol glissant, le transfert de puissance peut atteindre 100% sur une roue afin que la 3008 retrouve du grip.