2. Citroën C3 (2020) - Sur route : le confort avant tout

Il n'y a pas vraiment de nouveauté du côté des moteurs. Comme le petit bloc de 68 ch avait déjà disparu de la gamme, on a donc pour l'essence le choix entre les PureTech de 83 ou 110 ch. Le premier profite de ce restyling pour gagner un cheval tandis que le second est le seul bloc disponible avec une boîte automatique 6 rapports. La C3 conserve aussi une offre diesel avec le BlueHDI 100 ch.

Pour ce premier essai, c’est la version 110 ch couplée à la boîte automatique à 6 rapports que nous avons choisi d’essayer. Bien connu, ce moteur s’avère agréable dans la plupart des situations avec sa puissance largement suffisante et surtout son couple de 210 Nm qui lui permet de revendiquer des accélérations franches, comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 9,4 s. Son association avec la boîte automatique est probante avec des changements de rapports fluides et plutôt rapides. Même s’il s’agit d’un trois cylindres, le Puretech 110 ch se fait plutôt discret même lors des phases d’accélération, ce qui est une bonne nouvelle. Merci à la boîte automatique. Attention enfin à la consommation, qui peut vite monter suivant les situations. Nous avons ainsi mesuré une moyenne de 6,7 l/100 km sur notre essai.

Déjà considérée comme l’une des citadines les plus confortables du marché, la C3 s'améliore encore dans ce domaine en adoptant de nouvelles mousses pour ses sièges qui lui permettent de revendiquer le label « Advanced Comfort » inauguré sur la Cactus. À l'usage, nous avons pu constater leur grand confort, grâce à une mousse d'accueil moelleuse en surface, qui fait place en profondeur à une mousse haute densité, laquelle permet de ne pas s'avachir pour autant. Il est toutefois dommage que le tarage des suspensions soit un peu trop ferme car ces dernières ont tendance à taper lors du passage des saignées. Enfin, si vous mettez l’accent sur le dynamisme, la C3 ne vous conviendra pas car ce n’est clairement pas son terrain de prédilection, qu’elle laisse volontiers à sa cousine la Peugeot 208. Dès que le rythme s’accélère, elle se montre à son aise avec des mouvements de caisse prononcés et des passagers qui seront ballottés en raison du manque de maintien latéral des sièges.