2. Les résultats de nos tests

Moteur

1re ex-aequo : Peugeot 208 GTi – Renault Clio RS

Nos deux machines sont animées par des motorisations relativement proches. La Clio a un 1.6 Turbo de 220 ch tandis que la 208 a également recours à un 1600 turbo, qui développe pour sa part 208 ch. Semblables sur le plan de leur architecture, ces deux motorisations ont pourtant des points forts bien distincts. Le moteur de la RS est linéaire, bien exploitable et marche très fort dans les hauts régimes, un peu plus même que celui de Peugeot. Et surtout, sa sonorité est nettement plus sympathique que celle de la 208, limite insipide. Heureusement, la 208 a pour elle un couple important (300 Nm) qui lui permet de répondre mieux à mi-régime et donc d’être plus utilisable au quotidien.

Freinage

1re : Peugeot 208 GTi

2e : Renault Clio RS

Toutes les deux freinent très bien, toutefois Soheil Ayari affiche une petite préférence pour la Peugeot. Grâce à son autobloquant et son meilleur contrôle de l'amortissement, la 208 se montre particulièrement stable sur les freins, ce qui permet des entrées de virage précises et efficaces.

Tenue de route/efficacité

1re : Peugeot 208 GTi

2e : Renault Clio RS

La Clio et la 208 ont un comportement très agréable mais notre préférence va à la Lionne, moins sous-vireuse que la Clio. Ajoutez à cela d’excellents réglages des trains roulants (barre anti-roulis, ressorts) et on a affaire à une voiture performante et ultra-précise. Bien évidemment, impossible de ne pas évoquer le rôle essentiel de l’autobloquant – de série sur la 208 GTi By Peugeot Sport et absent sur la Clio RS Trophy -, qui aide énormément sur toutes les relances, ce qui essentiel sur une traction. Résultat, en termes d’efficacité, il n’y a pas photo. C’est la 208 qui domine et largement avec une différence lors des tours de 3 secondes. Autant dire, qu’il n’y a pas match !

Plaisir

1re : Peugeot 208 GTi

2e : Renault Clio RS

Nouvelle victoire facile pour la 208. La rigueur de plate-forme ainsi que le travail effectué au niveau de l’amortissement et notamment des basses vitesses procurent un très grand plaisir. Si on devait analyser cette sensation, on pourrait dire que c’est la précision de conduite, le niveau de grip et par conséquent de motricité qui font la différence. Toutes ces qualités lui permettent de l’emporter aisément.