2. Sur la route : ce qui se fait de mieux en la matière

Face au petit trois-pattes 1.2 de la 308, la Mazda passerait presque pour grosse sportive avec son 2.0 atmosphérique. Le constructeur nippon, qui n’a jamais réellement cru au downsizing, préfère encore capitaliser sur une cylindrée confortable, en se passant de turbo. Une architecture « à l’ancienne », qui place le couple et la puissance haut dans les tours (213 Nm à 4 000 tr/min et 122 ch à 6 000 tr/min). Le comportement est donc très différent du pétillant PureTech, capable de reprise vive dès les bas régimes.

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Mais finalement, les performances globales sont assez proches. Pour compenser ces choix techniques, Mazda a doté sa compacte d’un système de désactivation des cylindres et d’une micro-hybridation 24V (alterno-démarreur et petite batterie lithium-ion) pour soulager le bloc thermique. Dans la pratique, le bloc de la Mazda est le plus agréable des deux. Ce quatre-cylindres est très silencieux et totalement dénué de vibration. S’il souffre d’une certaine inertie aux montées en régime, il est en revanche volontaire et totalement dénué d’à-coups lors des évolutions en milieu urbain. Il faut dire qu’il est avantageusement aidé par une boîte automatique à six rapports, nettement plus douce que la transmission EAT8 de la 308, parfois indécise et brutale dans ces changements de rapport.

Mais la française se rattrape par un confort nettement supérieur à celui de la Mazda, franchement ferme (même si jamais cassante) si les petites déformations. Hors des remparts de la cité, nos deux rivales font étalage de leur savoir-faire. Face à la suprématie de la 308 dans le segment, la Mazda se révèle être sa concurrente la plus pertinente en la matière. Son châssis agile est guidé par un train avant très efficace et une direction vive, à défaut d’être aussi communicative que celle de la 308. Dommage que le confort ne soit pas aussi ouaté que celui de la française, qui affiche un meilleur compromis.

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