2. Sur la route : l’impériale C3 manque un peu de souffle

Si elle reprend la moderne plateforme de la Clio V, la Dacia Sandero, n’a cependant pas encore droit aux derniers raffinements. Comme des trains roulants plus évolués, une insonorisation poussée ou des aides à la conduite dernier cri. Étonnamment, la différence sur la route vis-à-vis de la précédente génération n’est pas énorme. Certes, la Sandero progresse partout, mais ne relègue pas pour autant la précédente version au rang de vieille charrette. Elle profite de ses voies élargies pour afficher une meilleure stabilité et l’assistance désormais électrique de sa direction allège le volant. Ce dernier est enfin réglable en profondeur, et c’est un énorme gain pour la position de conduite. Rassurante, même si le ressenti très faible de la direction ne communique pas grand-chose sur le mouillé, la Sandero ne fait en revanche pas beaucoup plus d’efforts sur le confort. Convenable, il peine ici à convaincre face à une C3 qui maîtrise parfaitement le sujet. 

Référence en la matière, la Citroën brille toujours sur la route par un excellent niveau de filtration et une insonorisation réussie. Un domaine sur lequel la Sandero ne réussit toujours pas à convaincre, low-cost oblige. Si la petite aux chevrons ne joue pas la carte du dynamisme, son comportement routier reste plaisant, avec une excellente tenue de route, une direction bien calibrée et un train avant précis. Là encore, la franco-roumaine ne peut suivre la cadence, sauf côté performances. En effet, avec son tarif imbattable, la Dacia Sandero permet d’opter pour le TCe 90 ch, doté d’un turbo. Face à un Puretech 83 ch atmosphérique poussif et réservé à un usage urbain, la Sandero reprend les devants, avec des performances nettement supérieures grâce à un couple de 160 Nm (120 Nm pour la Citroën). En prime, ses consommations sont nettement plus mesurées (6,5l/100 km contre plus de 7l pour la Citroën).