2. Sur route

Nous l'avons vu, si nos deux protagonistes partagent de très nombreux points communs mécaniques, le choix des transmissions et le train arrière directeur de la Mégane en font des voitures bien différentes une fois le volant en main. La Renault, grâce avant tout à sa boîte double embrayage se montre plus performante face au chronomètre, mais aussi plus rassurante, plus sécurisante, plus efficace et plus stable avec ses quatre roues directrices. Une véritable GT au sens premier du terme en faisant une routière accomplie, même si ses sièges sont moins confortables que ceux de la Peugeot, mais maintiennent mieux en retour.

Sa concurrente quant à elle joue sur un registre totalement différent, laissant la part belle aux sensations de conduite et étant plus immersive pour le conducteur par sa boîte mécanique, sa communication et son agilité, son moteur faisant aussi preuve d'un peu plus de caractère. Nous avons de surcroit relevé lors de nos tests des distances de freinage légèrement plus courtes sur le 90 km/h à 0, avec 20,3 m enregistrés pour la 308, contre 21,8 m pour la Mégane, la Sochalienne se montrant aussi un peu plus silencieuse, avec 78 dB contre 79 dB de moyenne enregistrés sur un parcours identique.

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 Au final, une fois tous nos critères de conduite passés au crible, nous tombons sur une égalité parfaite, chaque faiblesse dans un domaine étant rattrapé par un avantage ailleurs. Mais le registre bien différent dans lequel chacune joue les départagera facilement selon les attentes du client.

Egalité entre la Peugeot 308 GT et la Renault Mégane GT.