Le seul vrai défaut du Land Cruiser 2003 est qu’il est un peu plus grand, plus cher et plus beau que son prédécesseur. Donc qu’on ose de moins en moins user de ses capacités tout terrain, pourtant probantes. A la ville ou sur route, la version 250 VVT-i VXE remplit son rôle statutaire avec presque autant de prestance que des SUV de luxe plus onéreux. C’est sans doute l’essentiel. Quant au V6 lui-même, rien à lui reprocher, au contraire. Ses belles qualités mériteraient une boîte 5 un peu plus réactive et moins énergivore. De quoi limiter le budget carburant, naturellement en forte hausse en comparaison de la motorisation Diesel. Ce facteur va cantonner cette version à essence en France entre 1 et 2 % des commandes de Land Cruiser. Une exclusivité cher payée à la pompe, mais pas trop à l’achat compte tenu de l’équipement complet.

Pour plus de détails, voir les notes de la fiche essai du Toyota Rav4