

Une coque très rigide, des trains roulants simples mais bien conçus concourent à une tenue de route sereine. Si le comportement est plus rigoureux que celui de la plupart des autres citadines, on ne peut cependant pas le qualifier de vraiment efficace, même avec la chaudement recommandable monte 165/65 R 14 (option sur Class et série sur Emotion, indisponible sur les deux versions 1.1). En effet, le sous-virage apparaît assez rapidement, dans un premier temps. Il est possible d’inverser la tendance en jouant sur les transferts de masse. Comme l’auto prévient à l’avance, au moins sur le sec, on s’amuse bien. Voilà qui rappellera de bons souvenirs aux conducteurs de Cinquecento et Seicento Sporting. Le confort procuré par les suspensions surpasse celui de ces deux dernières, sans que toutes les déformations de la chaussée soient absorbées avec autant de moelleux qu’une Twingo. Si l’amortissement peut être jugé perfectible, il est incomparablement meilleur que celui de la Panda originelle bien sûr. Pas de commune mesure non plus pour la filtration des bruits de roulement, le confort des sièges ou l’insonorisation de la mécanique. Sur ces points, la Panda distance ses rivales directes et flirte avec les petites polyvalentes du segment supérieur. Il n’y a que les bruits d’air un brin trop présents au-delà de 120 km/h qui puissent prêter le flanc à la critique. Un détail qui n’empêche pas d’envisager un long trajet sans la moindre appréhension.Ces petits remous aérodynamiques s’expliquent en partie par la hauteur respectable du véhicule.

Ce facteur conjugué à une largeur inférieure aux autres européennes de la catégorie nous faisaient craindre une tenue de cap aléatoire. Il n’en est rien, la stabilité de la Panda semble imperturbable. A vérifier par forts vents traversiers. Cela tient un peu à la direction bien centrée. Elle se montre par ailleurs plutôt précise, malgré un manque de linéarité au-delà d’un certain angle de braquage (tendance à surbraquer). A l’exception de la version de base Team, elle adopte une assistance électrique façon Punto qui se révèle plus naturelle que celle de maintes concurrentes. La touche City qui réduit encore l’effort au volant en dessous de 35 km/h ne présente pas de réel intérêt, même pour de frêles bras féminins. Le diamètre de braquage, inférieur d’un demi mètre à celui de la Twingo, colle parfaitement aux ambitions urbaines de la Panda.Le freinage des versions à essence est confié à des disques pleins à l’avant et tambours à l’arrière. On craignait une résistance à l’échauffement limitée, en fait elle s’avère correcte. Plus lourde et plus performante, la version Diesel a droit à des disques ventilés. Les distance d’arrêt sont également convenables, idem pour la stabilité en freinage d’urgence. L’ABS Bosch8 livré de série sur les deux versions supérieures intervient à bon escient, pas trop tôt, et discrètement. L’effort et la course à la pédale ne suscitent aucune critique.
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Par Anonyme
Je suis un fan de la "vieille" Panda.
Même si je n'ai rien contre la nouvelle, certes mieux dessinée, mieux adaptées aux conditions actuelles de circulation etc...
je suis un nostalgique de la voiture "basique". La vraie "boîte de conserve" toute carrée, toute simple, pas chère à produire, à entretenir, dont il eut même existé des versions électriques... poids plume etc.
Si l'on se tient à carreau sur route et qu'on ne roule pas à la Fangio, cette voiture pourrait représenter la "voiture du peuple" par excellence, bien plus agréablement, à mon sens, que la Coccinelle (qui - en plus - relève d'une paternité... peu enviable et peu ou prou trimbale cette image avec elle, malgré les américains !)
Ressuscitons la Panda 1 en ces temps de crise et proposons qu'elle soit produite partout en Europe, en chaque pays, de sorte à donner du travail à tous !
Elle ne réclame par des infrastructures, en terme de chaînes de fabrication, hallucinantes !
Vive la PANDA... UNA... L'UNICA !
Pouet-pouet.
Par §fle551ws
En réponse à Anonyme
Je suis un fan de la "vieille" Panda.
Même si je n'ai rien contre la nouvelle, certes mieux dessinée, mieux adaptées aux conditions actuelles de circulation etc...
je suis un nostalgique de la voiture "basique". La vraie "boîte de conserve" toute carrée, toute simple, pas chère à produire, à entretenir, dont il eut même existé des versions électriques... poids plume etc.
Si l'on se tient à carreau sur route et qu'on ne roule pas à la Fangio, cette voiture pourrait représenter la "voiture du peuple" par excellence, bien plus agréablement, à mon sens, que la Coccinelle (qui - en plus - relève d'une paternité... peu enviable et peu ou prou trimbale cette image avec elle, malgré les américains !)
Ressuscitons la Panda 1 en ces temps de crise et proposons qu'elle soit produite partout en Europe, en chaque pays, de sorte à donner du travail à tous !
Elle ne réclame par des infrastructures, en terme de chaînes de fabrication, hallucinantes !
Vive la PANDA... UNA... L'UNICA !
Pouet-pouet.
t as raison l Ami j ai conduit beaucoup de voitures de luxe ASTON ROLLS BENTLEY PORCHE etc .mon patron avais en + 2 PANDA s etait ma preferee jamais en panne ,vaillante petite voiture tenue de route tous climats exemplaire . ALPES maritimes Ardeche Sierra espagnole raid au MAROC .PANDA= 2 chevaux italienne increvable voiture du peuple voir beaucoup plus AMITIEES
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