Que les constructeurs arrêtent de faire croire que le comportement des monospaces et des SUV actuels n’a plus rien à envier à ceux d’une berline familiale, ce n’est pas vrai. Certes, le C4 Picasso est manifestement la plus douée parmi les monospaces compacts 7 places du moment, assez proche de l’appréciée Ford S-Max en Diesel, mais son train avant directement dérivé de celui de la C4 berline se montre ici moins incisif, disons même un brin pataud en étant difficile.

Les caractéristiques comme la masse ou le centre de gravité ne permettent pas par exemple d’effectuer une manœuvre d’évitement aussi facilement et aussi promptement qu’au volant de la berline compacte de la marque ou d’une C5.

Essai - Citroën C4 Picasso : de 5 à 7

Ceci étant posé, les mouvements de caisse sont bien contrôlés –pour un monospace, la motricité satisfaisante, et la direction à assistance électro-hydraulique se montre plus précise et naturelle que le système électrique équipant certaines concurrentes. L’ESP, déconnectable uniquement en dessous de 40 km/h pour faciliter les démarrages sur sol glissant, se retrouve de série avec les toutes les motorisations. Le freinage avec ABS de série ne démérite pas, autant pour sa puissance, la progressivité à la pédale, que pour l’endurance du système.

La synthèse confort/comportement nous a paru irréprochable avec le 1.6 HDi 110, le 2.0 HDi 138 et le 2 litres à essence conducteur seul à bord ou en charge, au moins avec les versions équipées de la suspension arrière pneumatique. Nous avons trop peu roulé avec des véhicules à ressorts arrière classiques pour nous prononcer à leur sujet.