CLS

Mondial de Paris : l'oeil de lynx

La nouvelle signature de marque de Mercedes-Benz nous promet «Das Beste oder nichts», «The best or nothing» ou en Vf «Le meilleur sinon rien». De la modestie souabe qui rappelle aussi un slogan anisé, moins premium et plus franchouillard.

Lancée fin 2004, la CLS avait pris tout le monde de court et n’a pas rencontré beaucoup d’opposition sur son passage. La CLS sinon rien ? La Passat CC est une copie servile au badge roturier et la Panamera est 3 tons (et 30 KE !) au dessus. BMW, à la ramasse, s’est contenté de concepts (CS à Shanghai 2007, Gran-Coupé à Pékin 2010). Seul AUDI a maintenant deux cartouches dans le chargeur avec A5 et A7 pour shooter la CLS II.

La nouvelle garde ses proportions hors du commun et son effet show-off : longueur de limousine, hauteur de coupé et rapport tôle / vitre d’un Humvee… En revanche le design simple de l’ancienne a disparu. La greffe du museau de la SLS à l’avant et des ailes arrière «ponton» de la Classe E aboutissent à une combinaison affligeante de lourdeur et de vulgarité. 4ème déception design d’affilé après des GL, GLK et Classe E.

L’intérieur apparaît par contraste assez sobre avec une planche horizontale qui se BMise. Notez le volant à méplat et des écrans au fond de chaque compteur du tableau de bord.

Les équipements de la Classe E sont tous là avec en plus des projecteurs 100 % LED dynamiques (71 LED !), Plateforme et moteurs également issue de la E avec un seul 4 cylindres pour les pauvres executives dont les employeurs rechignent à payer des TVTS démesurées…