Essai - Audi A6 : rugir en silence

Côté moteur, Audi a remis les pendules à l’heure avec des nouveautés majeures. C’est le cas du compact moteur 3.0 V6 TDi de 225 ch et 450 Nm. Particulièrement onctueux et discret, il distille plus en accélérations la mélodie d’un V6 que celle d’un Diesel. Il dispose d’une rampe commune de deuxième génération (1600 bars) et d’injecteurs piézo-électriques plus performants que les classiques électrovannes.

Puissant et agréablement coupleux dès les bas régimes, il permet à l’A6 d’atteindre le 0 à 100 en à peine plus de 7 secondes et de filer à 243 km/h. Il se montre en outre particulièrement sobre avec une consommation mixte de 8, 3 l /100 km. Celle relevé lors de notre essai musclé n’a pas dépassé 11 litres. Un très sérieux challenger aux six cylindres concurrents en attendant de découvrir celui de S Type et de la 607.

Essai - Audi A6 : rugir en silence

Dans un autre genre, le rapport performances/consommation du V6 3.2 FSi n’est pas mal non plus avec un étonnant 9,7 l en conso mixte annoncé avec la bvm6 traction (quattro bva : 10,9), soit 6 à 8 134514880e conso en moins par rapport à une injection classique. Ce moteur à injection directe d’essence –comme les Audi R8 victorieuses au Mans-, soutient largement la comparaison la concurrence, en rondeur comme en nervosité. Il paraît même en mesure d’affronter le nouveau V6 3.5 Mercedes, sauf peut-être en musicalité et en silence au ralenti.

Le FSi dispose au choix d’une boîte manuelle à six rapports (entraction) que nous n’avons pas eu l’occasion d’essayer, ou d’ une boîte automatique ZF également à six rapports convaincante. Au moins en mode sport, la gestion en mode normal étant un peu léthargique à adopter le bon rapport ou à rétrograder lors de freinages appuyés.

Un nouveau 2.4 V6 177 ch est aussi déjà disponible, tout comme le V8 4.2 de 335 ch hérité de l’Audi S4. Le 2.0 TDi de 140 ch de l’A3 viendra en octobre, principalement à destinations des flottes d’entreprises.

Equipement cher et chic

Essai - Audi A6 : rugir en silence

Avec trois niveau de prix, et quatre finition, la centrale se dédouble en une Ambiente orientée Confort et une Ambition connoté "sport", l’A6 a de quoi contenter une large clientèle. Il n’y a pas franchement de bonnes affaires en perspective, les prix se calquent fidèlement sur ce de la BMW série 5. C’est en partie justifié par une qualité de finition et des matériaux excellente, au dessus de BMW et Mercedes. Ce qui l’est moins, c’est la liste d’options interminables et souvent très chères, prenant là encore le mauvais exemple de ses concurrents germaniques.