
Notre modèle d'essai sur routes ouvertes était motorisé par le V8 4,2 l TDI. Si sa technologie commence à montrer son âge au niveau de des émissions et de l'impossibilité de satisfaire les normes Euro 6, son couple de 800 Nm, lui, reste tout à fait d'actualité pour déplacer vigoureusement et sans transpirer les 2 297 kg de l'ensemble, surtout associé à cette boîte automatique à huit rapports au kickdown généreux en mode sport. Le 0 à 100 km/h est ainsi expédié en 5,8 s, soit exactement le même temps qu'une Renault Mégane RS275 Trophy R, excusez du peu. L'habitacle du Touareg, s'il ne change que très peu, reste toutefois un cocon douillet, et offre un excellent confort dans le silence le plus complet que nous avons pu apprécier jusqu'à 220 km/h sur l'autobahn près de Munich.
Une fois la ligne droite terminée, on peut alors compter sur les amortisseurs pilotés, surtout avec la suspension pneumatique dynamique avec correcteur automatique d'assiette (de série avec le V8, sinon une option à 3 472 €). Si les modes Normal et Confort laissent prendre un gîte sensible, voire important, Sport redresse le tout et permet des vitesses de passage étonnantes pour la masse et la hauteur de centre de gravité du Touareg. On n'atteint pas l'aisance d'un BMW X5 ou d'un Porsche Cayenne sur bitume, mais le Touareg a, lui, une autre carte dans son jeu : plus qu'un SUV, il peut aussi être un véritable 4X4.
La version 4XMotion, proposée avec le V6 3,0 l TDI 262 ch, est en effet maintenue et ajoute, en plus d'un réservoir de 100 litres, une gamme de rapports courts, un verrouillage des différentiels central et arrière et une caisse surélevée de 10 mm à l'avant et de 15 mm à l'arrière. Ainsi équipé, le Touareg voit sa garde au sol aller jusqu'à 300 mm et les angles d'attaque, ventral et de fuite sont de 33°, lui permettant de franchir des gués de 580 mm et d'affronter des côtes à 45° et des dévers de 35 °. Nous avons pu le tester sur une piste de tout-terrain avec différents ateliers dont se sort brillamment le Touareg. Il convient toutefois de signaler qu'une partie non négligeable de ce talent est à mettre sur le compte des pneus General Tire Grabber AT et que les candidats à jeter entre 68 200 et 72 750 € dans la boue et les ronces ne devraient pas être nombreux.
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Par Anonyme
Allo Renault? Koléos est là? Non? Oh... il s'est pendu? Tu m'étonnes
Par Anonyme
c'est peut-être bien fini est super fonctionnel, mais alors qu'est ce que c'est fade ... et ce bois sur la planche de bord, qu'est ce que c'est moche !!!
Par Anonyme
le fournisseur des jantes c'est Norauto ?
Par radeon4ever
Mr Desjardins, comment peut-on comparer un X5 25d 4 cylindres face à un Touareg V6 TDI ? sincèrement ? même si c'est aussi performant, l'agrément de conduite est bien loin d'être le même !
Par GrosMytho
j'en ai vu des touareg et des porsche Cayenne en rade sur l'autoroute!
fiabilité calamiteuse vu le prix demandé!
Par lapoutre45
Moins performant sur bitume que la concurrence Mercedes et BMW.
Moins performant sur terre q'un Range.
Un prix pas vraiment donné, à tel point que les Mercos et BMW sont mieux étudiées.
Bref, pas besoin d'aller plus loin.
Par Anonyme
et les pneus ce changent tout seul ?entre route et tout terrain
Par Anonyme
Il n'y a que moi que ça choque le système qui débraye tout seul ?
Plus moyen d'utiliser le frein-moteur alors?
Par Anonyme
Mais que c'est fade, austère, ennuyant. Certes, la finition est à la sauce VAG, avec tout le marketing qui va avec et la stratégie tarifaire, mais ce véhicule n'inspire vraiment pas l'envie, si ce n'est, de se la péter au feu rouge pour dire "regardez, j'en ai une grosse !"
Par Whealer
Sûr que le Touareg prend une douche face au Volvo XC90.
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