Si vous trouvez les transformations esthétiques insuffisantes, eh bien vous risquez d’être déçus car celles portant sur les moteurs ou le comportement, sont encore plus discrètes. Pas de nouvelle plateforme ou de nouveaux trains roulants, Fiat a simplement redimensionné la taille des disques de freins, remplacé le fournisseur des amortisseurs (il s'agit désormais de Magneti Marelli) et des pneumatiques. On est donc très loin de la révolution. À conduire, très difficile de faire la différence. On sent juste peut-être un léger mieux en termes de confort. Pour le reste, la Fiat 500 demeure la citadine par excellence avec un rayon de braquage réduit très pratique pour les manœuvres de stationnement ou les demi-tours. Toujours aussi pratique dans cet exercice, la Fiat 500 se débrouille correctement en périurbain mais avoue logiquement ses limites sur autoroute.

Les motorisations demeurent inchangées même si elles ont été modernisées afin de répondre aux normes Euro6, ce qui a eu pour conséquence de réduire les rejets de CO2 et la consommation. On trouve donc 3 essence (1.2 69, 0.9 Twinair 85 et 105 ch) et un diesel de 95 ch qui arrivera plus tard. La 500 est d’ailleurs l’une des rares citadines à être encore disponible avec un diesel. Pour cet essai, nous avons choisi l’entrée de gamme essence à savoir le 1.2 69 ch. Sans être particulièrement brillant, ce moteur remplit parfaitement son office. Alors bien sûr, avec un couple de 102 Nm, il ne faut pas s’attendre à des miracles mais c’est suffisant en ville. À titre de comparaison, c’est une valeur supérieure à celle de beaucoup de concurrentes, à l’image des Peugeot 108/Citroën C1. Et au final, ce moteur s’avère plus agréable que le Twinair en raison des vibrations nettement moins nombreuses mais également de la consommation plus mesurée. Dernier atout de poids : son tarif nettement inférieur à ceux du Twinair 85 ch (environ 1 500 €).