Le C-Max ne s’est pas contenté d’un renouvellement cosmétique. Le monospace a totalement fait évoluer son offre de motorisations. Côté essence, un 1.5 150 ch remplace le 1.6 de même puissance frappé de 500 € de malus. Le gain est double puisque le malus a été ramené à 250 € et les performances améliorées. En entrée de gamme, l’on retrouve le très performant 1.0 EcoBoost décliné en deux niveaux de puissance (100 ou 125 ch).

En diesel, les 1.6 TDCi 95 et 115 ch tirent leur révérence au profit du tout nouveau 1.5 TDCi, en 95 et 120 ch. C’est cette dernière version que nous avons pu apprécier lors de notre essai. Avec elle, le C-Max distille un agrément supérieur à ses concurrents directs comme le Touran par exemple. Ce quatre cylindres allie souplesse et discrétion, ce qui permet au C-Max d’être très agréable à conduire en ville et dans les bouchons. En milieu de compteur, c’est encore mieux grâce à des accélérations vives et des reprises amplement suffisantes pour se sortir des situations délicates ou transporter la famille. Le mariage avec la boîte mécanique à 6 rapports (boîte auto Powershif en option) est une réussite totale pour l’agrément et le porte-monnaie, puisque l’ensemble nous aura coûté une moyenne de 6,1 l/100 km. Ce bloc apparaît selon nous comme le meilleur équilibre entre prix et prestations. Si vous vous sentez sportif, ce qui n’est pas incompatible avec l’excellent châssis du C-Max, sachez qu’il peut aussi abriter un 2.0 TDCi de 150 ou 170 ch.

Les qualités dynamiques du C-Max placent la barre très haut sur le marché des monospaces compacts. Le roulis est maîtrisé, l’amortissement brillant et le train avant vif et précis. C’est assez rare pour le souligner, mais c’est l’une des rares fois où nous nous sommes surpris à apprécier la conduite d’un monospace. Ford offre ici une synthèse équivalente (voire supérieure) à celle d’un Renault Scénic, leader en matière de dynamisme.