2. Sur la route : douceur contre performance

Deux philosophies s’affrontent donc ici, même si les CR-V et Kodiaq affichent finalement des comportements très proches sur la route. En ville, le japonais est cependant bien plus agréable à mener. Pour peu que l’on décide de jouer le jeu de l’éco-conduite, il décolle dans le silence le plus complet, et l’activation de son moteur thermique est toute aussi discrète. Un fonctionnement de la chaîne de traction hybride totalement transparent pour le conducteur qui rend la conduite beaucoup plus douce. D’autant plus que les ingénieurs Honda ont mis un point d’honneur à rendre ce CR-V des plus confortables, pourtant doté de généreuses jantes de 19 pouces.

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 En face, le Kodiaq fait également dans la douceur, mais son moteur diesel ne lui permet pas de rivaliser question insonorisation. Par ailleurs, sa boîte automatique à double embrayage DSG7, parfois hésitante et accusant souvent un train de retard, heurte quelque peu l’évolution en ville. Et s’il sait prendre soin de ses occupants, il n’affiche pas la douceur de son rival nippon. Hors des remparts de la cité, l’écart se resserre. Les deux affichent un comportement tout ce qu’il y a plus de rassurant à défaut de faire preuve d’un réel dynamisme. Le Honda, malgré sa technologie plus lourde, a su rester sous les 1,7 tonne, et propose un compromis intéressant. Quant au Kodiaq, il ne se démarque réellement que par des performances plus toniques, surtout en reprises.

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