2. Sur la route : traditions chamboulées

Sous le capot de nos deux modèles nous retrouvons la même mécanique. À savoir un quatre cylindres diesel, lié à une transmission automatique (8 rapports pour la BMW, contre 9 pour la Mercedes). Dans les deux cas, ce moteur vise avant tout une consommation raisonnée pour des performances suffisantes. Et c’est plutôt réussi. Sobres comme des chameaux (moins de 8l/100km dans les deux cas si on joue le jeu de l’éco-conduite), nos deux routières, profitent avantageusement de leur mécanique, coupleuses et volontaires pour déplacer leur 1,7 tonne. 400 Nm de couple qui permettent des relances rapides pour dépasser sereinement. Pas de grand frisson évidemment, d’autant plus que leur transmission automatique joue elle aussi la carte de la douceur. En bonne BMW qui se respecte, la Série 5 prend légèrement les devants.

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 C’est elle qui tira davantage profit de son architecture de propulsion, avec une conduite plus engageante et plus enjouée si l’on décide de hausser le rythme. En face, la Mercedes Classe E a nettement progressé sur ce domaine, même si elle préfère encore offrir un confort douillet. C’est une mission à moitié accomplie, la faute à des jantes de 20 pouces la rendant un peu trépidante et une insonorisation perturbée par les redémarrages brutaux de son système Stop&Start (un problème bien maîtrisé dans la Série 5 grâce à sa micro-hybridation 48V). Bien maintenue, fidèle aux injonctions données par le conducteur, la Classe E reste agréable à mener. Mais sa direction légère, et son train avant moins accrocheur n’invitent pas à la performance.