2. Sur route : une Tipo plus homogène

Pour ce duel, nous avons opté pour des Jogger et Tipo essence, mais les deux marques ont pourtant choisi des philosophies bien distinctes en matière de motorisations. Ainsi, Fiat propose aussi un diesel mais ce n’est pas le cas de Dacia, qui lui a misé sur le GPL.

Aujourd’hui, nous avons à faire à des moteurs très proches puisqu’il s’agit dans les deux cas de trois cylindres de cylindrée et puissances identiques avec 1.0 et 100 ch et il en est de même des valeurs de couple avec 160 Nm pour le Jogger contre 190 Nm pour la Tipo. À l'usage, ces deux blocs offrent des tempéraments presque similaires. Sans être particulièrement brillants, ils s'avèrent suffisants pour un usage quotidien mais il ne faudra pas rechercher une once de dynamisme. Pour s’en convaincre, il suffit de se pencher sur leur fiche technique avec un 0 à 100 km abattu en 12,4 s et un 1 000 D.A arrêté atteint en 34 s. Autre point commun à ces deux moteurs, leur sonorité qui peut se révéler parfois envahissante notamment lors des phases d’accélération.

C’est dans ces conditions que l’on se rend compte que l’insonorisation de la Tipo est meilleure que celle du Jogger et il en est de même de la filtration des bruits de roulement et d’air, qui sont les points faibles de la dernière création de Dacia. La Tipo fait mieux et c’est le cas globalement du comportement routier de l’italienne légèrement supérieur avec notamment des mouvements de caisse mieux contrôlés et une direction plus agréable à mener. Clairement typés confort, ces deux breaks privilégient la conduite en bon père de famille.

Concernant la consommation, léger avantage pour la Tipo avec une moyenne de 6,2 l contre 6,7 l pour le Jogger mais, ce dernier peut carburer au GPL, ce qui allonge son autonomie à plus de 1 000 km et fait diminuer la facture de carburant. De quoi asseoir sa suprématie en matière de budget.