Par rapport à la Toyota Avensis 2.2 D-4D 177 D-Cat qui a bien du mal à encaisser les 400 Nm de couple, c’est le jour et la nuit. Ici, aucun problème de motricité, propulsion oblige, et naturellement, aucune remontée parasite dans la direction.

Maintien de caisse convenable, freins puissants et endurants, direction à assistance électrique plutôt convaincante, contrôle de stabilité (VSC) peu intrusif, tout concourt à un comportement à la fois plaisant et sûr.

Essai - Lexus IS 250 & 220 d : une des meilleures familiales diesel

Très légèrement sous-vireur, il se montre incisif et relativement efficace, sans devoir recourir à des suspensions sport qui dégradent le confort d’une BMW 320d par exemple. Les roues de 17 pouces et les pneus à rapport d’aspect 45 ne perturberont guère le filtrage des petites inégalités, bravo. Nous n’avons pas essayé les "Pack Sport" chaussées en 18 pouces de taille 40, monte qui se double pour l’IS 250 de ressorts plus courts qui abaissent l’assiette de 10 mm et d’amortisseurs retarés. Le système de gestion dynamique intégrée du véhicule (VDIM) est réservé à l’IS 220d, en Pack Exécutive et Pack Sport uniquement. Nous n’avons pas conduit cette version non plus. Ce dispositif diffère de celui de la GS 430 en l’absence de la direction active (à démultiplication variable et de la régulation de l’angle de braquage). Il gère néanmoins les freins (ECB, EBD, et ABS), le couple moteur (TRC) comme un contrôle de stabilité classique, et régule également le couple de braquage afin d’améliorer la stabilité en phase de freinage –ou d’accélération.

Globalement, le compromis confort/comportement de l’IS se situe au niveau des meilleures propulsions allemandes de la catégorie. Pour trouver aussi convaincant ou un peu mieux dans le clan des tractions, il faut s’en tenir à l’Alfa 159, Peugeot 407 et la Renault Laguna.