Si le C4 Picasso se démarque stylistiquement du Grand C4 Picasso, il n’en est pas de même des moteurs et des qualités dynamiques strictement identiques.

Sous le capot, trônent, 4 blocs (2 essence : 1.8 16v et 2.0 16v ; 2 diesel : HDI 110 et HDI 138 ch) Ces deux dernières reçoivent un filtre à particules en série. Le premier est associé à une boîte manuelle à 5 rapports ou à la boîte robotisée à 6 rapports BMP6. Le 2.0 HDi est proposé avec cette dernière ou pour la première fois avec la boîte automatique à 6 rapports.

Comme nous vous le disions lors du premier essai du Picasso, le 2.0 HDi 138 ch n’a plus de secrets. Avec lui, le C4 Picasso offre un réel dynamisme puisque le couple atteint la valeur de 340 Nm (avec overboost) contre 270 Nm avec la boîte robotisée. Malgré ce gain de couple les accélérations (18,3 et 33,2 secondes les 400 et 1000 m D. A.) sont proches du C4 Picasso pourvu de la boite robotisée et par conséquent nettement moins bonnes que celle du C-Max et même que celles du grand monospace S-Max avec le même moteur.

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En matière d’agrément, les deux boîtes ont des comportements bien distincts. Même si la boîte BMP6 est agréable, elle nous a gratifié toutefois de quelques à-coups lors des changements de rapports, ce qui n’est pas le cas de la BVA 6 qui est particulièrement douce mais avec des temps de réaction un peu longs. On regrettera également une surconsommation (9,4 l/100 km durant notre essai contre 6,1 l annoncés par le constructeur). La boîte robotisée a au moins le mérite de réduire légèrement la consommation.

Elaboré sur la même plate-forme que le Grand C4 Picasso et disposant des mêmes réglages, le C4 Picasso a logiquement un comportement analogue. Les mouvements de caisse sont bien contrôlés –pour un monospace, la motricité satisfaisante, et la direction à assistance électro-hydraulique se montre plus précise et naturelle que le système électrique figurant certaines concurrentes. L’ESP, déconnectable uniquement en dessous de 40 km/h pour faciliter les démarrages sur sol glissant, se retrouve de série avec les toutes les motorisations. Le freinage avec ABS de série ne démérite pas, autant par sa puissance, la progressivité à la pédale, que par l’endurance du système.

La synthèse confort/comportement nous a paru irréprochable avec une quasi-absence de bruit de roulement et d’air. On peut pleinement profiter de la route mais attention car l’impression de vitesse est très bien gommée, ce qui peut poser quelques soucis de verbalisation pour excès de vitesse.