A son lancement, Citroën propose 7 motorisations, dont le HDi 150 que nous avons eu l’occasion de tester. Cette version ne sera pas la plus diffusée, mais se positionne comme un excellent choix, à qui souhaite combiner dynamisme et agrément. L’insonorisation est bien travaillée, les relances pleines d’entrain et la consommation maitrisée (6,7l/100km). En rapport des performances obtenues (0 à 100 km/h en 8,6 s, V-Max de 207 km/h et 130 g de CO2/km) il figure parmi les meilleurs diesels de sa catégorie, tout du moins face aux généralistes. A noter que Citroën proposera dès le lancement le « e-Hdi » sur la version 110 ch. Une technologie à laquelle croit beaucoup Citroën. Il s’agit d’un Stop & Sart réversible, couplé à un booster préservant la durée de vie de la batterie. Les émissions tombent à  109 g de CO2/km. En essence, le brillant THP 155 ch, est proposé avec la boite robotisée BMP6. A déconseiller pour ses à-coups répétés et ses excès de lenteur.


Essai vidéo - Citroën C4 : montée en gamme

 Malgré l’accroissement des dimensions, les ingénieurs de Citroën sont parvenus à limiter la prise de poids : 1320 kg (HDi 150). Cette nouvelle C4, reprend les dessous de l’ancienne génération avec toutefois quelques évolutions. Les trains avant et arrière sont nouveaux et le calibrage des suspensions a été retravaillé de manière efficace. Le confort à bord de la compacte est fidèle à la réputation de Citroën qui s’est déjà illustré récemment avec la C5. Cette C4 emprunte le même chemin, garante d’un excellent compromis entre souplesse et maintien. La filtration est performante et le confort phonique très bien travaillé. On peut saluer également le travail des spécialistes qui ont su parfaitement camoufler le Hdi et compenser ses vibrations. Cette C4 délivre en prime une tenue de route sécuritaire et très stable. En somme un véhicule homogène et facile à utiliser au quotidien. Les adeptes de dynamisme auront tout le loisir d’être satisfait avec la future DS4 au typage annoncé plus sportif. Pour cela, il faudra attendre le printemps 2011.