Même si on a tendance à l’oublier, BMW est avant tout un motoriste. Le constructeur allemand n’a apporté aucune modification majeure au 20d mais cette motorisation se distingue par le fait qu’elle est disponible en deux niveaux de puissance : 184 ch ou une version plus « écologique » dénommée « EfficientDynamics » forte de 163 ch. En attendant les 330d et 335d qui devraient apparaître dans les mois à venir, le 20d est donc la motorisation diesel la plus puissante sur cette Série 3.

Pour cet essai, long de plus de 2 000 km, nous avons opté pour une version couplée à la boîte automatique à 8 rapports qui est une option à 2 450 € ! Autant le dire tout de suite, cette association nous a emballés. Avec ses 380 Nm disponibles à 1 750 tr/min, le 4 cylindres n’a aucun souci pour animer cette Série 3. Bien évidemment, ici pas de sonorité envoûtante ni d’allonge du 6 cylindres mais ce moteur s’en tire très bien, d’autant plus que les claquements classiques des diesels sont imperceptibles, si ce n’est au démarrage mais cela reste très convenable. Particulièrement souple, avec du coffre à tous les étages, ce 20d forme avec la boîte automatique à 8 rapports un mariage presque idyllique. Cette transmission qui s’impose comme la référence facilite la conduite en ville sans grever le dynamisme de la voiture. Elle fait donc preuve d’une très grande douceur et pour ceux qui veulent un peu plus de dynamisme, il est possible de choisir le mode sport ou les palettes.

Configuration à souhait, c’est aussi le mot-clé de cette Série 3 qui propose à son conducteur 4 modes de fonctionnement (Normal, confort, Sport et ECO PRO). Même si ce 320d est à l’aise dans toutes les situations, c’est vraiment sur la route qu’il trouve son terrain de prédilection avec des montées en régime franches et incisives qui font parfois oublier que l’on a un diesel sous le capot. En ville, le plus gros reproche porte sur le Stop&Start un peu trop bruyant lors des phases de redémarrage. Toutefois, au-delà de ses qualités, le plus gros atout de cette 320d reste la consommation. Ainsi, sur notre essai où nous avons parcouru tous les types de routes et notamment des portions d’autoroutes illimitées en Allemagne, nous avons relevé une consommation de seulement 6 l/100, ce qui est très bien. Constat identique pour le bonus car avec 117 g de CO2/Km, cette 320d n’est pas malusée.

Essai - BMW 320d : vox populi

Difficile à prendre en défaut au niveau de la motorisation, cette Série 3 excelle aussi en termes de dynamisme où elle se montre supérieure à la Mercedes Classe C mais également à l’Audi A4. Particulièrement agile et dynamique, elle ne sacrifie toutefois pas le confort des occupants avec un excellent compromis confort/comportement. Si on ne prend en compte que leur bien-être, ses concurrentes directes font légèrement mieux mais le résultat global est tout de même à l’avantage de la BMW qui inspire toute de suite confiance, se révèle particulièrement précise et dispose d’une direction avec une bonne consistance.