4. Maserati Quattroporte restylée (2020) - La concurrence, le bilan global, tous les tarifs

La concurrence : la seule limousine faite pour être conduite

La stratégie de Maserati est un peu dure à suivre. La Quattroporte peut bénéficier d’un châssis très sportif mais n’a plus accès au V8, contrairement aux Levante et Ghibli… Alors, à quoi la comparer ? Jamais une Mercedes Classe S, une BMW Série 7 ou une Audi A8 ne se montreront aussi amusantes à conduire sur route sinueuse. Mais toutes offriront des équipements technologiques et un confort interdits à l’italienne. De plus, à tarif légèrement inférieur, elles sont plus puissantes et performantes : 449 ch pour l’Audi A8 60 TFSIe, 530 ch pour la BMW 750i xDrive, et 469 ch pour la Mercedes-Benz S560 4 Matic. La Maserati s’adresse donc à une clientèle restreinte, adorant conduire et se distinguer du tout-venant. Mais apparemment, elle se compte sur les doigts de la main, du moins en France…

Le bilan : ne vous laissez pas conduire

Sur le fond, la Maserati Quattroporte est largement à la page. Châssis extrêmement sûr et efficace, moteur performant et musical, boîte douce et rapide… En ressortent un agrément de conduite unique dans la catégorie mais aussi un confort à la limite de l’acceptable, dans cette version GranSport. Ainsi, les passagers pourront étendre leurs jambes autant qu’ils veulent – surtout à l’arrière – mais ne devront pas être trop sensible aux secousses. Sur la forme, l’italienne avoue son âge, principalement dans l’habitacle privé des derniers gadgets à la mode, notamment ceux touchant à la conduite autonome.

Enfin, la Maserati dispose certes d’une récupération d’énergie au freinage ou encore d’un stop & start, mais ne peut électrifier sa mécanique, donc pâtit du malus maximal. Là aussi, des évolutions sont souhaitables.

• Moteur performant et musical

• Agilité et efficacité étonnantes

• Caractère particulier

• Suspension bien trop ferme

• Quelques lacunes d’équipement

• Détails de finition