2. Sur la route : la 208, toujours au top

Si elles sont sur le point de tirer leur révérence, les Clio et 208 actuelles gardent tout de même de sacrés restes dès qu’il s’agit de prendre la route. En restant de solides références face aux rivales plus fringantes, nos Françaises restent des morceaux de choix. Certes, leur motorisation d’entrée de gamme n’en fait pas de vaillantes routières. Le TCe 75 (un petit trois-cylindres turbo remplaçant l’antédiluvien 1.2 atmo…) se révèle tout juste suffisant pour qui ne cherche pas de performances. Tonique sur les premiers rapports (la Clio est tout de même flanquée d’une pédale d’accélérateur très réactive…), il ne s'essouffle que sur autoroute à cause notamment d’un 5e rapport extrêmement long.

C’est en ville qu’il déçoit plus, avec un creux sous 1 800 tr/min et des à-coups fréquents à la décélération. Sa consommation s’est avérée correcte avec seulement 6,5 l/100 km. En face, la Peugeot 208 et son trois-pattes PureTech de 82 affichent une consommation similaire mais une douceur plus avenante dans les milieux urbains, malgré des vibrations plus présentes. Et au-delà des remparts de la cité, son champ d’action est plus rapidement restreint que celui du TCe. Côté comportement, ces deux références jouent du coude. Vives, reposant sur des châssis à la fois très sains et agiles, Clio et 208 brillent encore par leur talent. Mais la 208 prend légèrement les devants aux limites avec une direction plus consistante et un train arrière un peu moins rivé au sol. Mais à ces niveaux de puissance…

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