Essai vidéo - Citroën DS3 : l'Olympe n'est pas si loin

Essai vidéo - Citroën DS3 : l'Olympe n'est pas si loin

 


La DS3, on en parle depuis plusieurs mois. Il faut dire que Citroën a savamment entretenu le buzz en présentant au mois de mars 2009 le concept DS Inside à l’occasion du salon de Genève mais aussi auparavant en indiquant la renaissance de la marque DS. Dès cette annonce, la plupart des médias s’étaient emballés en imaginant le retour de la mythique berline, or les Chevrons ont étonné tout le monde en lançant une nouvelle griffe Premium censé concurrencer notamment Mini.

Un concept osé mais excitant

A l’heure où tous les constructeurs français ont renoncé à s’inscrire comme des acteurs importants du segment Premium et haut de gamme, le pari tenté par Citroën est à saluer. Il démontre la volonté d’une marque en plein renouveau de relever un défi risqué mais non dénué d’intérêt à savoir disposer de deux gammes au sein de la même marque. Cet effort est d’autant plus louable que la gamme DS qui débute semble être très alléchante avec un marketing particulièrement abouti insistant sur le style et les sensations.

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Comme on pouvait s’en douter à la découverte du concept DS Inside, la DS3 définitive est quasi identique. On retrouve donc avec plaisir certains points communs comme le nouveau logo qui surplombe les chevrons, l’aileron de requin au niveau du pied de milieu ou les feux diurnes à diodes verticaux du meilleur effet. Ces éléments distinctifs devraient être repris sur les futures DS4 et DS5 qui seront commercialisées dans les années à venir. Le résultat est concluant car l’ensemble est particulièrement séduisant. Le coup de crayon est presque parfait même si l’arrière est légèrement moins réussi que le reste de la voiture.

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Les mensurations demeurent pour leur part dans la moyenne de la catégorie des polyvalentes puisque la longueur est inférieure à la barre des 4 m avec 3,95 m, soit la même taille que la récente C3 mais également que la Mini Clubman. Cette DS3 est en revanche nettement plus imposante que la Mini qui mesure 3,69 m. A l’inverse, elle plus petite que l’Alfa Romeo MiTo qui dépasse les 4 mètres.

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Quand on ouvre la porte de cette DS3, on remarque un intérieur très qualitatif à l’œil avec notamment des sièges sport et une planche de bord qui partage des similitudes avec celle de la C3 dont notamment son décrochage au niveau du passager, sa console centrale ou son volant… On aurait bien aimé d'avantage de fantaisie d’autant plus que la DS3 ne peut pas recevoir de pare-brise panoramique. Seule touche d’originalité, la partie de la planche de bord qui est assortie à la teinte de la carrosserie. Impossible de ne pas faire le parallèle avec la Fiat 500 qui est dotée du même attribut.

Si la présentation est soignée, on n’en dira pas forcément de même de la qualité des matériaux utilisés. Les plastiques de la planche de bord auraient mérité d’être plus moussés. La partie inférieure est en plastique dur noir peu valorisant ; tout comme la pièce en couleur sur le planche de bord qui fait vraiment « toc »

Esthétique mais pratique ?

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Est-ce que beauté rime avec pratique ? On est à même de se poser cette question. RAS du coté de l’habitabilité avant qui est plutôt généreuse notamment coté passager. A l’arrière, la DS déçoit puisque l’espace consacré aux occupants est restreint. Citroën annonce 3 places ce qui excessif selon nous. 2 est plus réaliste d’autant plus que l’espace aux genoux et à la garde au toit sont limités.

Heureusement, la DS3 se rattrape par son vaste volume de chargement qui est l’un des plus important de la catégorie avec une capacité qui oscille entre 285 et 980 litres soit nettement plus qu’une Mini qui doit se contenter de seulement 160 litres. La DS3 fait même mieux que la Mini Clubman. Un bon point pour la Française.