Avec près de 5, 10 m de long et un empattement de 3 m soit près de 14 cm de plus qu’un Touareg ou qu’un Cayenne, on peut s’attendre à une habitabilité intéressante pour ne pas dire record du même genre que celle du Mercedes Classe R. Eh bien détrompez-vous, on en est très loin. Explication.

L’Audi Q7 est disponible en trois versions : 5, 7 et 6 places.

Essai - Audi Q7 : des anneaux tout terrain ?

Dans la première, pas de reproche puisque les passagers arrière profitent d’un bon espace aux jambes grâce notamment à la banquette qui peut coulisser de 10 cm (8 cm vers l’avant et 2 en arrière). Seul bémol, le choix d'une banquette arrière et l'inévitable tunnel de transmission sacrifient le confort de la place centrale.

Essai - Audi Q7 : des anneaux tout terrain ?
Essai - Audi Q7 : des anneaux tout terrain ?

La capacité du coffre est très intéressante puisqu’elle oscille entre 775 et 2035 litres, soit l’un des volumes les plus importants de la catégorie. C’est notamment nettement plus grand que celui d’un Volkswagen Touareg (550-1570 l) ou que d’un Volvo XC 90 (613-1837 l).

La situation se dégrade dans la seconde. Si les passagers arrière seront toujours à l’aise, il est regrettable que la 3e rangée soit si restrictive. En effet, les passagers ne doivent pas mesurer plus de 1,60 m. Concrètement, cela signifie qu’elles sont réservées à des enfants. Autre défaut rédhibitoire, l’accès qui demande de se contorsionner en raison de la hauteur de caisse élevée et de la faible largeur du passage. Une vraie déception pour un véhicule de ce gabarit.

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Dans cette configuration, le volume de chargement se réduit à 330 litres ; une capacité supérieure à la plupart de la concurrence dont notamment le Volvo XC90 (249 l) ou le Mercedes Classe R(314 l).Au total, ce sont plus de 28 possibilités qui sont offertes avec un coffre pouvant accueillir en version 2 places 2035 litres grâce à des banquettes arrière qui se rabattent relativement facilement pour dégager une surface de chargement plane.

En 6 places, l’Audi Q7 propose trois rangées de deux sièges, une formule qui garantît un confort et un espace digne d’une berline haut de gamme.

Des idées qui facilitent la vie

L’Audi Q7 se distingue par de nombreuses avancées, on peut citer tout d’abord l’ouverture électrique du coffre avec hauteur programmable (de série sur la finition Avus) ou la diminution de la hauteur du seuil de chargement de 71 mm.

Essai - Audi Q7 : des anneaux tout terrain ?

Le Q7 inaugure également le système Audi Side Assist. Similaire à celui de chez Volvo qui porte le nom de BLIS, ce dispositif retransmet les informations recueillies par deux radars qui surveillent l’angle mort. Des diodes jaunes s’allument sur les rétroviseurs extérieurs lorsqu’un véhicule se trouve dans cette zone. Si vous mettez votre clignotant pour déboîter malgré cela, le signal s’intensifie en clignotant. Impossible de ne pas le remarquer.

Parmi les autres nouveautés qui ont retenu notre attention : le " Parking System Advanced ", qui permet de visualiser sur l’écran du MMI grâce à une caméra, le périmètre de recul avec des lignes de couleur variant suivant les manœuvres. On remarque aussi le régulateur de vitesse adaptatif avec contrôle de la distance de sécurité- Adaptative Cruiser Control (ACC)- fonctionnant de 0 à 200 km/h. Après avoir engagé votre régulateur de vitesse, celui-ci adapte la vitesse à la circulation pouvant même aller jusqu’à l’arrêt intégral du véhicule en cas d’embouteillages. Lors d’une situation d’urgence, en l’absence de réaction du conducteur, la fonction " Braking Guard " intervient par un signal sonore puis par le clignotement d’un voyant rouge au tableau de bord. Si le danger reste d’actualité, le système provoque une secousse afin de faire réagir le conducteur.

Sécurisants et/ou pratiques, tous ces équipements ne sont malheureusement disponibles qu’en option.