La familiale japonaise reconduit ses motorisations précédentes avec toutefois de légères optimisations, histoire de répondre aux normes Euro V. Les moteurs essence gagnent en puissance et en rendement grâce à un travail sur l’ouverture des soupapes. Le 1.8 Valvematic de 150 ch équipé de la nouvelle boite auto Multidrive S (CVT) répond du taco tac, et s’affirme vocalement, une fois le mode sport enclenché. Un mode qui contraste d’ailleurs avec sa discrétion et sa souplesse d’utilisation en mode normal. Le tout pour une consommation d’un peu plus de 7l/100 km.

Les 3 motorisations diesels ont également droit à une petite révision : nouveaux injecteurs piezoélectriques, couple supplémentaire et pression d’injection plus élevée. Le 2.0 D-4D de 126 ch, appelé à de grosses diffusions, offre d’avantage de souplesse à l’utilisation et surtout une réelle discrétion. Pour transporter toute la petite famille, nous recommanderons d’avantage le 2.2 D-4D de 150 ch garant d’un agrément supérieur.

Comportement/confort

Essai vidéo - Toyota Avensis III : sérieuse

Les ingénieurs Toyota ont concentré leur travail sur les suspensions et la direction pour garantir à l’Avensis un soupçon d’agilité. Résultat des courses, cette nouvelle Avensis est plus incisive que son aînée. Les transferts de masses sont également mieux compensés grâce à l’élargissement des voies et l’augmentation du diamètre des jantes. Augmentation qui, à notre surprise, n’altère nullement le confort du véhicule. Les suspensions délivrent un travail remarquable que pour le confort de vos lombaires. Dans l’ensemble cette Avensis est sure et sérieuse et sans mauvaise surprise. Mais pas aussi plaisante à mener qu’une Renault Laguna 3 plus précise et maniable. La bonne isolation phonique de l’habitacle.