Au volant la différence est beaucoup marquée entre les deux concurrentes. La Fiesta n’a subi aucune évolution technique à l’occasion de ce restylage et c’est bien dommage. La petite « allemande » souffre encore de quelques maux comme son diesel sonore, ses pédales spongieuses et sa boîte de vitesses au guidage et à l’étagement perfectible. Ces défauts sont heureusement compensés par sa très grande agilité. La ville c’est son terrain de chasse, la Fiesta braque court et offre une visibilité excellente, supérieure même à celle de la Clio. La française paye le prix du design. La rétrovision ¾ arrière est totalement exécrable. Dommage pour un modèle destiné à la ville. La française brille sur le bitume. Confort, stabilité, tenue de route. Renault prouve son savoir-faire en matière de dynamisme bien que cette quatrième génération s’avère plus ferme que sa devancière. Côté châssis, la Fiesta est raide à basse vitesse mais pas inconfortable pour autant. Le train avant est précis et la voiture légère à mener.


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Le dCi 90, lui, est un modèle du genre en matière d’agrément. Un couple (220 Nm) distillé de façon linéaire aux roues avant, une grande souplesse en bas et un appétit modéré qui tourne aux environ de 5,8l/100 km en usage mixte (conso relevée durant notre essai). Ajoutez à cela un bonus de 550 € puisque ses émissions sont limitées à 90 g de CO2/km. Le vaillant petit Tdci 95 ch est supérieur en puissance mais dispose d’un couple inférieur (205 Nm). Amplement suffisant pour mouvoir la petite carcasse (1025 kg) de la Fiesta. Légèrement plus rugueux que le dCi à l’usage, le TDCi 95 ch affiche en revanche une conso plus satisfaisante à 5,2/100 km. Au global, la Clio offre de plus grandes perspectives plus à l’aise sur les grands axes.