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Essai vidéo - Citroën C4 Cactus restylée (2018) : copie revue et corrigée

Dans Nouveautés / Restyling

Manuel Cailliot , mis à jour

Apparu en 2014 et présenté comme un crossover urbain, le C4 Cactus n'a pas connu le succès escompté. Trop "essentiel", trop "décalé" peut-être... Alors aujourd’hui, Citroën a remis son œuvre sur le métier, et nous présente la "compacte" C4 Cactus, revue et corrigée.

Essai vidéo - Citroën C4 Cactus restylée (2018) : copie revue et corrigée

En bref :

Restylage du C4 Cactus

Repositionnement (de crossover urbain à berline compacte)

Enrichissement de l'équipement

Nouvelles suspensions à butées hydrauliques progressives

A partir de 16 950 € (+ 1 750 €)

 En 2014, Citroën lançait le C4 Cactus. Une sorte d'ovni dans le paysage automobile, à mi-chemin entre une grosse citadine et un SUV urbain, au look qui ne ressemblait à rien de connu. Décalé stylistiquement, assurément il l'était. Mais décalé aussi dans le positionnement. Voulu et décrit comme un véhicule "essentiel" (mais pas low cost !), il affichait des tarifs intéressants, tout en oubliant au passage quelques équipements pourtant devenus la norme. Ainsi, absence de compte-tours, banquette rabattable en un seul bloc, vitres arrière entrebâillantes seulement, lève-vitres sans fonction impulsionnelle ou colonne de direction réglable seulement en hauteur étaient son lot.

 

Essai vidéo - Citroën C4 Cactus restylée (2018) : copie revue et corrigée

Essai vidéo - Citroën C4 Cactus restylée (2018) : copie revue et corrigée

 

 

Et il n'a pas laissé indifférent. Après des débuts de commercialisation corrects, sans plus, les premiers acheteurs voulant se démarquer des autres craquant pour lui, les ventes se sont effritées. Pas un flop, mais loin des objectifs de la marque.

"Le" C4 Cactus, avant restylage, c'est alors un crossover urbain.
"Le" C4 Cactus, avant restylage, c'est alors un crossover urbain.
"La" C4 Cactus après restylage, c'est devenue, dixit Citroën, une berline compacte.
"La" C4 Cactus après restylage, c'est devenue, dixit Citroën, une berline compacte.

 

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Il était donc urgent de lui offrir une seconde jeunesse. Et en 2018, place au (très gros) restylage. Et par la même occasion, la marque aux chevrons en profite pour le repositionner dans la gamme. Fini le crossover urbain, fini le véhicule essentiel. La berline C4, la compacte de la marque, tire sa révérence, qu'à cela ne tienne, le C4 Cactus restylé la remplacera, le temps qu'une "vraie" compacte refasse son apparition dans la gamme. Ambitieux. Mais avec quels moyens ?

 

Un style grandement revu

Il est vrai, le style évolue. Beaucoup. Afin d'assagir les lignes du Cactus, de les rendre plus consensuelles, Citroën s'est attaché à le "berliniser", allant en cela à complet contre-courant de la mode actuelle. Ainsi, fini les gros airbumps partout sur la carrosserie, finies les barres de toit (elles deviennent une option) et bonjour l'air de famille avec le reste de la gamme.

La face avant est grandement revue : calandre, bouclier, opiques, antibrouillards, tout est modifié.
La face avant est grandement revue : calandre, bouclier, opiques, antibrouillards, tout est modifié.
Le profil fait plus allongé, c'est à cause de la disparition des barres de toit et des airbumps.
Le profil fait plus allongé, c'est à cause de la disparition des barres de toit et des airbumps.
La poupe est lissée, et la protection en plastique gris disparaît. Les feux sont à LED et effet 3D.
La poupe est lissée, et la protection en plastique gris disparaît. Les feux sont à LED et effet 3D.

 

Ainsi, la face avant adopte les doubles chevrons qui s'étirent sur toute la largeur de la voiture, englobant les feux de jour à LED. Les optiques gardent le concept de double étage, mais les protections plastiques airbumps sous les feux inférieurs se sont fait la malle, pour réapparaître de façon bien plus discrète au niveau bas du bouclier. Les antibrouillards se voient cerclés d'un enjoliveur plastique personnalisable. Le bouclier est complètement redessiné.

Sur les flancs, on remarque évidemment de suite la disparition des énormes airbumps sur les portières. Il n'en subsiste qu'une ligne minimaliste en bas des portières, faite de 100 % plastique dur, pas des vrais airbumps donc, qui étaient en plastique mou et contenaient de l'air. On remarque aussi, donc, la disparition des barres de toit, et celle de la grosse protection plastique sur la face arrière. Elle aussi remplacée par des protections plus discrètes en bas du bouclier. Les feux, eux, adoptent la technologie LED et un effet 3D.

Ces évolutions rendent le Cactus (la Cactus, puisqu'elle devient une compacte ?) de fait moins baroudeuse, plus lisse, plus berline. Et la disparition des barres de toit donne l'impression qu'elle est moins haute, même si la garde au sol n'a pas bougé, et qu'elle est toujours légèrement surélevée. En somme, elle fait plus chic, et la couleur bleu émeraude de notre version d'essai, reprise du Peugeot 5008, lui va à vrai dire sacrément bien, surtout au soleil. On notera que les possibilités de personnalisation sont plus vastes. Avec 9 couleurs de carrosserie et 4 couleurs de "pack color" (90 € en option, concerne les inserts sur les bas de portière et autour des antibrouillards), le nombre de combinaisons atteint les 31.

 

La planche de bord garde un dessin identique. Seule la console entre les sièges et les contre-portes évoluent. Les matériaux sont toujours moyens mais la présentation agréable visuellement. L'équipement s'enrichit grandement.
La planche de bord garde un dessin identique. Seule la console entre les sièges et les contre-portes évoluent. Les matériaux sont toujours moyens mais la présentation agréable visuellement. L'équipement s'enrichit grandement.

Hausse du standing de l'habitacle et équipement mis à niveau

Dans l'habitacle, visuellement, rien ne change. Le dessin est repris du précédent, sauf au niveau des contre-portes et de leurs accoudoirs (on garde les poignées de porte en forme de lanière), et de la console entre les sièges. Il est agréable, on retrouve l'instrumentation numérique devant le conducteur (toujours sans compte-tours), la tablette de 7 pouces qui contrôle les fonctions de la voiture, et l'aspect maroquinerie du couvercle de boîte à gant. On retrouve aussi, malheureusement, une qualité des matériaux que nous qualifierons de moyenne, et qui, si elle ne souffrait pas trop la comparaison avec les SUV urbains, peine à rejoindre les standards de sa nouvelle catégorie, celle des compactes. Les places arrière présentent par exemple des contre-portes en plastique moulé pas très valorisantes, mais surtout, les passagers ne disposent toujours que de vitres entrebâillantes seulement. Ils seront par contre assis sur une banquette rabattable 60/40, en série sur toutes les finitions.

L'habitabilité arrière est identique, et dans la moyenne.
L'habitabilité arrière est identique, et dans la moyenne.
Les vitres arrière restent entrebâillantes seulement.
Les vitres arrière restent entrebâillantes seulement.
Le volume de coffre de 348 litres est faible pour une compacte, mais la banquette devient 60/40 de série.
Le volume de coffre de 348 litres est faible pour une compacte, mais la banquette devient 60/40 de série.

 

Le gabarit de la C4 Cactus n'ayant absolument pas évolué, l'habitabilité reste équivalente à toutes les places, c’est-à-dire correcte à l'avant, moyenne plus à l'arrière (merci l'empattement long de 2,60 m). Le volume de coffre n'évolue pas, soit 348 litres (1 170 litres banquette rabattue), ce qui la place en bas de l'échelle des compactes (une Volkswagen Golf est à 380 litres, une Peugeot 308 à 420, une Honda Civic 478 litres), mais reste une très bonne valeur par rapport à son gabarit du coup très contenu, qui l'avantage lors des périples urbains. Eh oui, changer de catégorie à des inconvénients et des avantages lorsque vient l'heure des comparaisons.

 

Si certaines choses ne changent pas, d'autres oui. Par exemple, il est désormais possible, comme à l'extérieur, de personnaliser l'habitacle, avec des choix "d'ambiances". Mais c'est en option, à partir du deuxième niveau de finition Feel. Il faut débourser de 350 € à 1 250 € (dans ce dernier cas, on a droit à un superbe cuir nappa beige et une planche de bord en TEP rouge). Le volant est réglable désormais en profondeur en plus de la hauteur, les vitres électriques sont impulsionnelles et un accoudoir central apparaît.

Sous le capot, ça évolue aussi. On retrouve le 1.2 Puretech 82 ch atmosphérique (118 Nm, 4,7 l/100 km, 109 g de CO2 par km), accompagné du 1.2 Puretech 110 ch, en boîte manuelle (205 Nm, 4,5 l/100, 104 g) ou automatique EAT6 (205 Nm, 5,3 l/100, 119 g). Mais apparaît le 1.2 Puretech 130 ch (230 Nm, 4,8 l/100, 110g) en haut de gamme essence. En diesel, on trouvera au lancement le 1.6 BlueHDI 100 ch (254 Nm, 3,8 l/100, 99 g) qui sera rejoint plus tard par le 1.6 BlueHDI 120.

Le niveau d'équipement est lui aussi en hausse notable. Le but étant de rehausser le standing de la Cactus, pour arriver à celui des autres compactes du segment. Ainsi, la finition de base Live, plus chère de 1 750 € par rapport à l'ancienne, se dote de la climatisation manuelle, du Bluetooth, de la banquette rabattable 60/40, des feux arrière à LED à effet 3D, des lève-vitres à impulsion, d'un accoudoir central, mais surtout des nouvelles suspensions à butées hydrauliques progressives, qui font partie, avec les sièges ergonomiques, du programme "Citroën advanced comfort", qui vise à mettre le confort au cœur de la stratégie du constructeur, et donc au cœur de ses modèles. Sièges et suspensions sont le fer de lance, mais l'insonorisation a aussi été améliorée (nouveaux insonorisants sous plancher, vitrages plus épais, nouveaux joints de portières). 

Nous avions justement hâte de tester ces nouveaux éléments de confort, ce que nous avons pu faire au volant d'une version 1.2 Puretech 130 Shine, sur les routes du Luberon, dans le sud de la France.

Chiffres clés *

  • Longueur : 4,17 m
  • Largeur : 1,71 m
  • Hauteur : 1,48 m
  • Nombre de places : 5 places
  • Volume du coffre : 348 l / 1170 l
  • Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
  • Carburant : Essence
  • Taux d'émission de CO2 : 110 g/km
  • Bonus / Malus : NC
  • Date de commercialisation du modèle : Décembre 2017

* A titre d'exemple pour la version (2) 1.2 PURETECH 130 S&S SHINE BV6.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.

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