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2. Essai - Ford Explorer (2020) - Sur la route : exotisme irrésistible

Essai - Ford Explorer (2020) : le paradoxe CO2

Nous voici aux exercices pratiques. Le Ford Explorer propose une infinité de modes de conduite, tantôt pour la gestion moteur-transmission (modes qui vont des conditions normales à la neige en passant par le tout-chemin et le remorquage d'un attelage), tantôt pour la partie électrique. Vous pouvez soit forcer le mode EV, soit laisser faire le système, soit préserver la charge de la batterie pour plus tard, soit encore recharger la batterie plein pot chemin faisant. Nous n'avons joué avec rien de tout cela. Tout est resté en mode normal, pour la route donc, et en laissant le système hybride prendre ses décisions. 

Lorsque les batteries sont chargées, l'Explorer les sollicite par défaut, et ne demande l'aide du V6 qu'en cas de gros effort. De très gros effort même car le moteur électrique nous a surpris par le nerf dont il sait faire preuve au démarrage ou en relance. Il s'est donc débrouillé seul durant la première partie de notre essai, nous permettant ainsi de juger de l'autonomie électrique réelle.

Autant le dire, en conditions hivernales, les 40 km ne sont pas atteints. Les batteries ont crié « pouce » après un peu plus de 20 km, mais les phases de conduite zéro émission n'étaient pas finies pour autant.

Essai - Ford Explorer (2020) : le paradoxe CO2

Car le mode hybride de l'Explorer est très efficace, grâce notamment à un allié de poids… le poids, justement ! L'inertie importante qu'impliquent les 2,5 tonnes permet en effet au générateur d'augmenter sa "résistance" et donc de produire plus d'électricité en décélération, sans ralentir le véhicule de façon pénalisante. En clair, avec un bon sens de l'anticipation, en levant le pied droit très tôt avant un virage, un rond-point, un feu rouge ou autre, on récupère énormément d'énergie, qui servira à rouler sans aide du V6 qu'on mettrait volontiers plus souvent à contribution, car en bon moulin ricain, il a une voix, et une facilité grisante à envoyer ce qu'il dans le ventre.

Bilan : au terme d'un parcours d'une cinquantaine de kilomètres que nous avons cherché à faire coller avec une certaine réalité quotidienne (entre trafic en ville et autoroute), nous avons relevé une moyenne de 7,1l/100km, avec un pic flirtant avec les 10 litres à vitesse autoroutière stabilisée. Admettons, ce n'est pas un chiffre qui engendre l'extase, mais rappelons que les conditions climatiques n'étaient pas favorables aux batteries, et que nous ne nous sommes pas donné la peine de les recharger. Faire mieux est donc parfaitement envisageable.

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Essai - Ford Explorer (2020) : le paradoxe CO2

Reste à dire que la conduite du Ford Explorer a quelque chose d'exotique, qui ne manque pas de séduire celui qui est prêt à l'être. Une conduite douce, confortable, feutrée, en partie induite par le conducteur qui cherche à tirer le meilleur de son système hybride, en partie par le caractère américain de l'Explorer, qui n'a rien de pataud et est très bien suspendu.

Qu'on se rassure, donc : l'Explorer n'a rien de la caricature américaine. Le comportement est rigoureux, assez précis, mais on veillera évidemment à ne pas trop le chercher sur une route sinueuse, qui n'est pas son terrain de jeu. Il faut se rappeler que 2,5 tonne, cela génère une certaine inertie. Et ce n'est pas qu'une question de SUV : c'est pareil pour une Bentley Mulsanne. Quand le train avant n'en peut plus, il n'en peut plus !

Essai - Ford Explorer (2020) : le paradoxe CO2

Un seul trouble à notre quiétude : quelques sifflements aérodynamique perçus à haute vitesse, peut-être dû à un défaut de notre exemplaire d'essai, et qui est en tout cas facilement couvert par le système audio B&O livré en série.

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