2. Sur route : urbaine ou polyvalente

Le moteur, c’est la principale différence de ces deux autos, car il conditionnera la nature de vos déplacements. Sous son petit capot, la Spring abrite un moteur électrique de 44 ch dont la vitesse maxi ne dépasse pas les 125 km/h. Ce n’est pas l’idéal pour emprunter l’autoroute on est d’accord, mais la Spring n’est pas conçue pour ça. C’est une citadine pur jus qui dévoilera son plein potentiel en ville où l’autonomie homologuée flirte avec les 300 km. Dans cet environnement, elle se débrouille vraiment bien. Malgré son faible niveau de puissance, nous avons été surpris par sa vivacité. Il faut dire qu’avec seulement 950 kg à déplacer, le moteur électrique souffre moins. Ce dernier fournit tout l’agrément nécessaire pour se faufiler, décoller rapidement au feu rouge et ne pas transpirer sur nationale. De plus, le format compact et le rayon de braquage très court en font une voiture hyper maniable et très facile à garer. Les citadins sont donc la cible, dommage que cette population soit celle qui rencontre les plus grandes difficultés pour se recharger. En dehors d’un usage urbain, vous vous exposerez à des suées car la batterie fond vite, très vite et vous aurez droit à un rayon d’action de seulement 150 km, ce qui suffit amplement si l’on en croit la distance moyenne de 31 km réalisée chaque jour par les automobilistes européens.

La Sandero fait confiance à un 3 cylindres essence de 90 ch. Un moteur qui offre une plus grande polyvalence. Il vous autorisera tout d’abord une autonomie nettement supérieure, une plus grande sérénité sur les grands axes et, argument non négligeable, vous réaliserez le plein de carburant en 5 minutes à la pompe contre 4 à 8 heures pour la Spring si vous ne cochez pas l'option Combo à 600 € et sous réserve de trouver une rare borne de charge rapide en courant continu. Enfin, le comportement routier et le niveau de confort de la Sandero sont plus aboutis, c’est une certitude.