Essai - Mitsubishi Outlander 2.0 DI-D : japonais sous-titré français

Si l’extérieur se veut séduisant, verdict plus mitigé concernant l’habitacle. Le dessin et la présentation sont agréables à l’œil avec une instrumentation claire et bien lisible, ainsi qu’un assemblage correct. Toutefois, il n’en est pas de même de la qualité des matériaux employés. L’ensemble de la planche de bord a, en effet, été réalisé dans un plastique dur et brillant loin d’être très valorisant et surtout peu plaisant au toucher. On aurait espéré mieux car la marque japonaise apparaît en retrait par rapport à certains de ces concurrents directs.

Essai - Mitsubishi Outlander 2.0 DI-D : japonais sous-titré français

Plus long de 10 cm (4,64 m) et un plus large (1,80 m) que son prédécesseur, le nouvel Outlander est accueillant avec une belle habitabilité arrière notamment en matière d’espace aux jambes grâce à la possibilité de faire coulisser la banquette sur 8 cm. Cette dernière recevra sans problème 2 passagers mais celui de place centrale devra composer avec une largeur réduite et le tunnel de transmission. Pour le reste, aucun souci pour aborder de longues distances même si on aurait apprécié une assise plus creusée.

Essai - Mitsubishi Outlander 2.0 DI-D : japonais sous-titré français

Si les passagers du 2e rang seront à leur aise, il n’en est pas de même de ceux occupant les 6e et 7e rang. C’est d’ailleurs la principale nouveauté de cet Outlander qui peut transporter 7 passagers grâce à deux sièges additionnels escamotables dans le coffre. Si l’idée est plus que louable, il faut reconnaître que le maniement de ce système baptisé « Hide&Seat » n’est pas des plus pratiques et on a connu mieux. Il faut tout d’abord arriver à sortir les sièges du plancher au prix de quelques efforts, ensuite, une fois que l’on a fini cette manœuvre, on découvre une banquette qui peut juste servir d’appoint selon nous. Trois raisons à cette affirmation : tout d’abord, l’assise est plus que fine : dès que l’on s’assoit, on sent la structure métallique. Bon courage pour les longues distances. Ensuite, les appuie-tête ressemblent à s’y méprendre à des raquettes, peu ergonomique. Enfin, l’espace réservé aux jambes est plus que sommaire. Pas de souci pour des enfants mais des adultes risquent fort de souffrir. Autant dire que les Chevrolet Captiva et Hyundai Santa Fé sont mieux agencés.

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Si la modularité n’est pas optimale, RAS concernant le volume de chargement avec une capacité variant entre 220 et 1 691 litres selon les configurations. C’est nettement plus que les deux SUV que nous citions auparavant et autant dire que le Outlander s’impose comme l’une des références dans ce domaine devançant même un Rav 4.

En 5 places, l’Outlander peut contenir 882 litres soit 180 litres de mieux que le SUV préféré des français. On notera également que le coffre en 7 places n’est pas ridicule avec 220 l. Parmi les autres atouts, on retiendra aussi, l’ouverture en deux éléments très pratique pour le chargement et dont la partie basse est capable de supporter jusqu’à 200 kg !