Seul véhicule propulsion de ce segment, la BMW Série 1 Cabriolet distille un plaisir de conduire digne des autres modèles de la marque, et bien entendu de la Série 1 berline ou coupé dont elle se démarque très peu.

La centaine de kilos supplémentaires nuit plus aux accélérations et aux reprises qu’à la qualité du comportement qui profite d’une répartition des masses idéale (50/50). Agilité et sécurité (en profitant des nombreuses aides électroniques) sont au rendez-vous. Le freinage (avec ABS, EBD, et CBC) également à la hauteur (sur 2.0 et 2.5) permet d’exploiter sereinement le joli potentiel de ce cabriolet. La direction à assistance électrique EPS manque de naturel en braquage à faible allure, mais les choses s’arrangent dès que l’on hausse le rythme. La direction active AFS, en option avec toutes les motorisations à l’exception de la 118i, ne s’impose pas selon nous (1 350 €).

La boîte de vitesses automatique à 6 rapports avec Steptronic disponible avec toutes les motorisations facturée 2 150 € (palettes au volant en sus : 150 €) qui allie douceur et rapidité vaut son prix !

L’offre mécanique repose sur quatre moteurs essence (affichant des puissances s’échelonnant entre 143 ch/105 kW et 306 ch/225 kW) et un quatre cylindres turbodiesel (177 ch/130 kW) avec filtre à particules DPF de série).

Essai - BMW Série 1 Cabriolet : la tradition a du bon

Pour cet essai, nous avons eu entre les mains la 125 i animée par le 6 cylindres en ligne de 218 ch avec bva6 et la 120i 170 ch à boîte manuelle à 6 rapports. Ce dernier est loin de démériter et s’avère un des meilleur de sa classe de cylindrée, mais il manque un peu de peps à notre goût sous 3000 tours. Le « petit » 6 cylindres nous a en revanche séduit sur toute la ligne, à commencer par sa sonorité toujours mélodieuse. A l’usage, il affiche une superbe souplesse et répond toujours présent quelle que soit le régime, en raison notamment de son couple maxi de 270 Nm disponible dès 2 500 tr/min (et plus de 240 Nm entre 1500 et 6300 tr/min).

Cet agrément de conduite rare se double d’une consommation particulièrement raisonnable. Malgré une conduite énergique, notre 125i s’est contentée de 11,2 l/100 km durant notre essai mené tambours battants. Un plus petit parcours mené pied léger s’est soldé par moins de 8 l/100.